Obama veut la fin des crises politiques à l'impact dévastateur

Publié le 17/10/2013 à 14:54, mis à jour le 17/10/2013 à 14:55

Obama veut la fin des crises politiques à l'impact dévastateur

Publié le 17/10/2013 à 14:54, mis à jour le 17/10/2013 à 14:55

Par AFP

Barack Obama a exhorté jeudi ses adversaires à cesser d'avoir recours à des crises préjudiciables selon lui aux Etats-Unis, appelant le Congrès à s'accorder sur un budget à long terme et une réforme de l'immigration.

"Les dysfonctionnements politiques encouragent nos ennemis et affaiblissent nos amis", a déclaré le président américain lors d'une intervention solennelle et au ton sombre depuis la Maison Blanche, quelques heures après avoir promulgué une loi mettant fin à 16 jours de paralysie de l'Etat.

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Le Congrès, sous la pression de l'échéance d'un éventuel défaut de paiement sans précédent de la première économie mondiale, a adopté in extremis mercredi soir un compromis budgétaire et un relèvement du plafond de la dette.

Mais la solution provisoire trouvée fait craindre de nouveaux affrontements entre les républicains et M. Obama, toujours en quête de succès législatifs pour son second mandat.

Jeudi, le président a enjoint ses adversaires d'abandonner "la stratégie de la corde raide" qui menace l'économie et ébranle la confiance des Américains dans leur gouvernement selon lui.

Plus spécifiquement, il a demandé aux élus républicains majoritaires à la Chambre des représentants de s'atteler à la réforme de l'immigration, déjà adoptée cet été au Sénat contrôlé par ses alliés démocrates. Il a aussi évoqué la nécessité de voter une loi sur l'agriculture, également bloquée.

Des centaines de milliers de fonctionnaires fédéraux ont repris le chemin du travail jeudi matin, après plus de deux semaines de congés forcés, et Washington a retrouvé son animation.

Mais cet épilogue n'est que provisoire: le plafond de la dette n'est relevé que jusqu'au 7 février 2014. La loi budgétaire court quant à elle jusqu'au 15 janvier, date à laquelle une nouvelle paralysie de l'Etat se profilera si aucun accord n'est scellé entre les troupes du président de la Chambre, John Boehner, et l'administration démocrate.

"Aucun gagnant"

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