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Les indices nord-américains sont en feu alors qu’ils enregistrent un rebond record dans un contexte d’intense volatilité.
À New York, les hausses avoisinent plus de 4%. Le S&P 500 et le Dow Jones ont enregistré leurs plus forts gains d’une journée depuis mars 2009. Le Dow Jones repasse au dessus des 11 000 points.
Signe de l’humeur bipolaire qui règne à Wall Street. Le Dow Jones n’a jamais connu quatre journées consécutives où il enregistrait des mouvements (haussiers ou baissiers) de plus de 400 points, comme il l’a fait cette semaine.
Le S&P 500 monte de 4,51%, soit 51 points à 1 171 points. Le Dow Jones bondit de 464 points, soit 4,33%, à 11 184 points et le Nasdaq s’enflamme de 110 points, soit 4,61%, à 2 491 points.
Le pétrole s’apprécie de 3,45% à 85,76 $US. L’or se déprécie de 1,73% à 1 754 $US.
Toronto
À Toronto, la hausse est plus modeste, quoiqu’importante. Notons que l’indice S&P/TSX a progressé mercredi alors que les marchés américains s’écrasaient. Ainsi, l’indice vedette canadien enregistre sa plus forte progression sur trois jours depuis mars 2009.
Le S&P/TSX grimpe de 340 points, soit 2,79%, à 12 539 points. Le dollar s’apprécie de 0,58 cent américain, soit 0,58%, à 101,16 cents américains.
Optimisme
Les investisseurs ont mis leurs lunettes roses aujourd’hui alors que les craintes sur l’état de l’économie, particulièrement en Europe et aux États-Unis, sont importantes.
Aujourd’hui, le département du Travail américain a dévoilé des demandes hebdomadaires d’assurance-chômage moins élevées qu’anticipé. Cette donnée a été interprétée comme un indice que l’économie tend davantage vers une croissance lente, que vers une récession.
Les commentaires des pdg des grandes banques américaines dans les médias économiques chez nos voisins du sud ont aussi rassuré. Le pdg de Bank of America a indiqué que sa société n’était pas aussi vulnérable à une éventuelle contraction de l’économie qu’elle ne pouvait l’être lors de la crise de 2008.
Une semaine difficile
Cette remontée suivait une journée on ne peut plus difficile hier au cours de laquelle les indices boursiers américains ont lourdement fléchi pour une deuxième journée depuis le début de la semaine. Le S&P 500 a perdu 4,43% à 1 120 points, le Dow Jones s’est enfoncé de 4,63% à 10 719 points, et le Nasdaq a reculé de 4,09% à 2 381 points, effaçant du coup tous les gains du rebond de la veille.
De son côté, le S&P/TSX lui a faisait bande à part hier, avec un bond de 0,7% à la fermeture, tablant fortement sur l’or, devenu l’ultime refuge d’investisseurs inquiets.
L'Asie glisse encore
À la fermeture, les marchés européens se sont également redressés. Le Dax de la Bourse de Francfort a grimpé de 3,28%, le CAC 40 de la Bourse de Paris a bondi de 2,89% et le FTSE 100 de la Bourse de Londres a cru de 3,11%.
Pour leurs parts, les marchés asiatiques ont clôturé en baisse. Le Nikkei 225 de la Bourse de Tokyo a reculé de 0,57%, alors que le Hang Seng de Hong Kong a tombé de 0,95%.
Avec Martin Jolicoeur
