Bourses: l'optimisme règne à Wall Street à la veille de la saison des résultats

Publié le 06/07/2013 à 15:12

Bourses: l'optimisme règne à Wall Street à la veille de la saison des résultats

Publié le 06/07/2013 à 15:12

Par AFP

Photo: Bloomberg

Rassurée sur l'emploi américain et guettant les prochains résultats d'entreprises, la Bourse de New York se lance avec optimisme vers les prochaines séances, espérant que les investisseurs confirmeront, après une semaine émaillée de congés, leur bonne humeur.

Au cours des quatre dernières séances, le Dow Jones Industrial Average, indice vedette réunissant 30 valeurs de Wall Street, a avancé de 1,5% pour finir à 15135 points.

Le Nasdaq, à dominante technologique, s'est adjugé 2,2% à 3479 points. L'indice élargi Standard & Poor's 500 s'est apprécié de 1,6% à 1631 points.

Les États-Unis, locomotive de la reprise

Véritable point d'orgue de la semaine, le rapport mensuel sur l'emploi américain a été reçu avec enthousiasme par les opérateurs new-yorkais vendredi.

Quel que soit leur impact sur la politique monétaire américaine, les créations meilleures que prévu d'emplois en juin, la révision à la hausse des chiffres des mois précédents et la hausse du salaire horaire moyen ont suscité l'optimisme des investisseurs qui y ont vu des signes d'une reprise solide de la première économie mondiale.

«Il semble que les Etats-Unis soient partis pour faire sortir le reste du monde de la crise économique», s'est enthousiasmé Greg Peterson, stratège de Ballentine Partners.

Même ton chez Gregori Volokhine, de Meeschaert New York, pour qui «les Etats-Unis, c'est un peu le maillot jaune de l'économie mondiale», en référence aux champions du tour de France cycliste. «On y crée des emplois, la politique monétaire reste accommodante, la croissance (qui évolue autour de) 2% va en s'accélérant, tous les signaux sont au vert».

La Fed lève le pied

Le marché ne s'est pas tout à fait affranchi de ses craintes concernant le retrait progressif des mesures d'aide exceptionnelles mises en place par la Réserve fédérale américaine (Fed), qui ont tant participé à l'essor des indices en ce début d'année, en cas d'embellie.

«Cela va inquiéter, bien sûr, mais un retrait de la Fed ne devrait pas non plus nous plonger dans une crise financière. Il s'agit d'une évolution saine pour le marché, qui va peu à peu absorber cette nouvelle», a estimé Greg Peterson, directeur de recherches chez Ballentine Partners.

Les analystes de Barclays estimaient ainsi désormais, qu'au regard «de l'amélioration notable du marché du travail et du recul des risques» auxquels fait face à l'économie américaine, les prochaines minutes de la Fed, à paraître mercredi, «montreront que son comité directeur sera prêt à limiter le rythme de ses rachats dès ses prochaines réunions».

«Ce n'est plus décembre, ce sera dès le mois de septembre», a estimé M. Volokhine.

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