Bourse: la Fed hausse ses taux, Wall Street en léger recul

Publié le 14/12/2016 à 10:05, mis à jour le 14/12/2016 à 16:46

Bourse: la Fed hausse ses taux, Wall Street en léger recul

Publié le 14/12/2016 à 10:05, mis à jour le 14/12/2016 à 16:46

La présidente de la Réserve fédérale américaine, Janet Yellen. (Photo: Getty)

Wall Street a terminé en baisse mercredi après la décision attendue de la Réserve fédérale américaine (Fed) de relever modérément ses taux, assortie de propos pointant vers un resserrement plus soutenu en 2017.

À Toronto, l'indice S&P/TSX a reculé de 188 points, ou de 1,22%, à 15 197 points.

À New York, le Dow Jones s'est éloigné de la barre symbolique des 20 000 points, perdant 118 points, ou 0,6%, à 19 792 points.

Le S&P 500 a cédé 18 points, ou 0,81%, à 2 253 points.

Le Nasdaq a baissé de 27 points, ou de 0,5%, à 5 436 points.

La banque centrale américaine a relevé mercredi son taux directeur d'un quart de point de pourcentage comme s'y attendaient les marchés financiers citant les améliorations sur le front de l'emploi et les progrès de l'inflation. Lisez notre texte à ce sujet.

Parmi les titres en action, Empire (Tor., EMP.A), exploitant des magasins Sobey’s et IGA, dévoile ses résultats du deuxième trimestre et tiendra une téléconférence avec les analystes tôt jeudi matin. Les analystes s’attendent à un bénéfice de 0,28$ par action, une baisse de 30% par rapport au bénéfice de 0,40$ l’action dévoilé à pareille date l’an dernier.

Kulbinder Garcha, de Credit Suisse, présente ses prévisions de résulats du troisième trimestre pour BlackBerry (Tor., BB). Il anticipe des revenus de 304M$US, en baisse de 45% par rapport à l’an dernier. La société ontarienne devrait par ailleurs encaisser une perte de 0,03$US l’action, selon l’analyste. Il laisse sa recommandation à sous-performance et sa cible à 6$US.

Indicateurs décevants

Au terme de deux jours de réunion le Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) a comme prévu relevé son taux directeur d'un quart de pourcentage, procédant ainsi à la seconde hausse en dix ans.

La Fed «reste prudente, toujours accommodante», a toutefois nuancé Gregori Volokhine de Meeschaert estimant que cette première hausse n'aurait pas de conséquence immédiate majeure pour les marchés d'actions.

Les taux bas ont jusque là constitué un carburant important de la Bourse de New York, les investisseurs préférant y placer leurs capitaux plutôt que sur le marché obligataire où les rendements restent à des niveaux faibles.

«La seule chose de vraiment nouveau, c'est que la Fed dit compter sur trois hausses des taux l'an prochain et non plus deux, comme ce qui était précédemment prévu», a souligné Michael James, de Wedbush Securities. 

Les prévisions de la Fed suscitaient le plus d'attentes, les investisseurs se demandant si la banque centrale américaine allait anticiper les effets escomptés des mesures de relance promises par Donald Trump.

«C'est une Fed qui ne veut pas aller plus que la musique», a résumé Gregori Volokhine. «Ni dans sa décision, ni dans ses projections pour l'avenir, rien ne laisse voir une Fed qui anticipe les résultats d'une politique qui n'a pas encore été mise en place.»

Avant cela, les investisseurs avaient pris connaissance d'une série d'indicateurs américains dans l'ensemble moins bons que prévu.

Le marché obligataire américain reculait. En fin d'après-midi, le rendement des bons du Trésor à 10 ans montait à 2,575% contre 2,473% mardi soir, et celui des bons à 30 ans à 3,186% contre 3,130% précédemment.

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