Bourse: Toronto près sommet historique, le Québec inc. en forte hausse

Publié le 02/05/2014 à 16:54

Bourse: Toronto près sommet historique, le Québec inc. en forte hausse

Publié le 02/05/2014 à 16:54

La Bourse canadienne a bien réagi à la publication d’excellentes données sur le front de l’emploi aux États-Unis et s’approche de son sommet historique. À New York, la hausse des tensions en Ukraine est venue faire de l’ombre aux bonnes statistitiques sur le chômage.

À Toronto, l’indice S&P/TSX a s’est apparécié de 101,08 point (0,69%), pour terminer à 14 765 points. Il clôture à un peu plus de 200 points de son sommet historique, atteint en mai 2008.

Parmi les titres à surveiller, l’action de Gildan a gagné plus de 6 % aujourd’hui après que l’entreprise ait annoncé des résultats supérieurs aux attentes. Groupe Jean Coutu continue de surfer sur les résultats présentés hier, son action prenant plus de 9 %. D'autres titres de sociétés québécoises ont bien fait. Celui de SNC-Lavalin a gagné plus de 5 % et celui de Quincaillerie Richelieu, plus de 4 %. 

Lire nos Titres à surveiller: SNC-Lavalin, Bombardier et LinkedIn

Wall Street a terminé dans le rouge, les craintes sur la crise ukrainienne occultant en partie la chute spectaculaire du taux de chômage aux Etats-Unis: le Dow Jones a cédé 0,28% et le Nasdaq 0,09%.

Selon les résultats définitifs, le Dow Jones Industrial Average a baissé de 45,98 points à 16 512,89 points et le Nasdaq, à dominante technologique, de 3,55 points à 4 123,90 points.

L'indice élargi Standard & Poor's 500 a perdu 0,13% ou 2,54 points, à 1 881,14 points.

"La géopolitique joue un grand rôle dans ce qui s'est passé sur les marchés" vendredi, a remarqué Brent Schutte de BMO.

"La crise ukrainienne persiste et aucune issue ne semble se dessiner (...) Les investisseurs craignent que cela ne prenne de l'ampleur", a-t-il expliqué.

L'Ukraine, en proie depuis des semaines à une insurrection armée pro-russe qui s'étend dans l'est du pays, a lancé vendredi une opération militaire dans les villes de Slaviansk et Kramatorsk. A Odessa, dans le sud du pays, 31 personnes ont péri dans l'incendie d'un immeuble à la suite d'affrontements.

Le président américain, Barack Obama, et la chancelière allemande, Angela Merkel, ont menacé vendredi la Russie, accusée d'aviver les tensions, de sanctions "sévères" en cas d'escalade.

Cette situation très instable rend les acteurs du marché fébriles, les incitant avant le week-end à retirer leur argent de la table, malgré un rapport sur l'emploi plutôt positif.

Ce document, très attendu, a montré que le taux de chômage aux Etats-Unis était tombé en avril à 6,3%, son niveau le plus faible depuis septembre 2008, et que l'économie avait créé 288 000 emplois, une progression d'une ampleur beaucoup plus importante que prévu (210 000).

Mais "quand on creuse un peu, le rapport est en fait déconcertant", a noté Mace Blicksilver de Marblehead Asset Management, en mettant en avant le recul du taux de participation de la population active, à 62,8%.

La nette baisse du taux de chômage pourrait aussi faire réfléchir la banque centrale américaine (Fed).

L'institution avait en effet indiqué dans un premier temps que quand le taux de chômage descendrait à 6,5%, les taux d'intérêt, proches de zéro depuis fin 2008, pourraient commencer à remonter. Elle a certes abandonné en mars cette idée "mais ça reste à l'esprit de tout le monde", a rappelé Mace Blicksilver.

Le marché obligataire a terminé en hausse. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans a reculé à 2,591% contre 2,606% jeudi soir et celui à 30 ans à 3,367% contre 3,405% à la précédente clôture.

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