Titres en action: Rio Tinto, Nintendo, Facebook

Publié le 24/08/2020 à 15:56, mis à jour le 24/08/2020 à 16:09

Titres en action: Rio Tinto, Nintendo, Facebook

Publié le 24/08/2020 à 15:56, mis à jour le 24/08/2020 à 16:09

Par AFP

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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Rio Tinto (61,83$US) va retirer trois millions d'euros de bonus à son patron, le Français Jean-Sébastien Jacques, à la suite du dynamitage par le géant minier d'un site qui fut habité par des Aborigènes il y a plus de 46 000 ans, destruction qui a suscité l'émoi en Australie. C'est pour agrandir une mine de minerai de fer que le groupe anglo-australien avait détruit à l'explosif le 24 mai la grotte de Juukan Gorge, en Australie occidentale, un des sites de peuplement les plus anciens du pays. M. Jacques, directeur général de Rio Tinto, va devoir renoncer à 2,7 millions de livres (3 millions d'euros) de bonus en raison de cet incident, a annoncé lundi le groupe à l'issue d'une enquête interne. Le chef de la division «Minerai de fer» Chris Salisbury et la cheffe de la communication Simone Niven renonceront de leur côté à des bonus de 792 000 dollars américains et de 687 000 dollars américains. L'enquête interne a montré que Rio Tinto avait bien obtenu les autorisations légales pour détruire le site mais que, ce faisant, le groupe n'avait pas respecté ses propres standards. Elle a estimé que ce dynamitage n'était «pas le résultat d'une seule cause ou d'une seule erreur», mais «le résultat d'une série de décisions, d'actions et d'omissions sur une longue période». Le président de Rio Tinto Simon Thompson a déploré un manque de respect de son groupe envers les communautés locales et leur patrimoine. L'importance culturelle du site avait été établie par des fouilles réalisées un an après que Rio Tinto eut obtenu l'autorisation de le détruire. Ces fouilles avaient permis de découvrir l'outil en os le plus ancien découvert à ce jour en Australie, réalisé il y a 28 000 ans avec un os de kangourou. Des analyses ADN avaient permis d'établir un lien entre le peuplement du site et des personnes habitant toujours dans la zone.

 

Le titre du géant japonais du jeu vidéo Nintendo (NTDOY, 68,10$US) a grimpé de 4,78% à 57 320 yens, son plus grand bond en une séance depuis le mois de mars. L'entreprise est considérée comme une valeur boursière sûre grâce à ses solides ventes de consoles et de jeux associés en raison de la pandémie qui contraint de nombreuses personnes dans le monde entier à privilégier les loisirs à domicile. Selon l'analyste Eiji Kinouchi de Daiwa Securities, ses performances de lundi seraient liées à sa popularité auprès des petits porteurs américains, en particulier dans le contexte des tensions sino-américaines, Nintendo n'étant pas lié de près ou de loin à la Chine.

 

Comme Google, Apple et Amazon avant lui, Facebook (FB, 271,39$US) a annoncé lundi un accord fiscal avec le gouvernement français qui règle des contentieux mais est loin de mettre fin au débat sur la taxation des mastodontes du numérique. Confirmant des informations de Capital.fr, Facebook a indiqué avoir scellé un accord sur un redressement de 106 millions d'euros d'impôt sur les sociétés pour sa filiale Facebook France sur la période 2009-2018. Pour l'année 2019, Facebook a précisé qu'il avait payé 8,46 millions d'euros d'impôt sur les sociétés, soit une hausse «de près de 50% par rapport à l'année dernière». «Nous prenons nos obligations fiscales au sérieux, nous payons les impôts que nous devons dans tous les marchés où nous opérons et travaillons étroitement avec les administrations fiscales à travers le monde pour assurer le respect de toutes les lois fiscales applicables et résoudre tout litige», a affirmé Facebook dans une déclaration. Interrogé par l'AFP, le ministère des Comptes publics n'a pas souhaité faire de commentaire, se retranchant derrière le secret fiscal. L'accord annoncé par Facebook règle des contentieux accumulés par Facebook France mais ne résout pas la question de la taxation des géants du numérique, objet de négociations internationales à l'OCDE et sujet de discorde particulièrement vif entre les États-Unis et la France. Paris, comme beaucoup d'autres capitales en Europe et dans le monde, estime que les montants d'impôts acquittés par les mastodontes du numérique dans les pays ou ils sont présents sont souvent beaucoup trop faibles par rapport à leur impact réel sur les économies locales. Le Parlement français a définitivement adopté le 11 juillet 2019 l'instauration d'une taxe sur les géants du numérique, basée sur le chiffre d'affaires, dans l'attente d'un accord international en la matière. Mais les États-Unis ont annoncé des mesures de représailles à la suite de cette initiative française, sous la forme de droits de douane supplémentaires sur les produits cosmétiques et les sacs à main français qui représenteront 1,3 milliard de dollars s'ils entrent en vigueur dans quelques mois.

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