«La vente d'Uni-Sélect n'est pas inévitable», soutient son PDG

Publié le 18/10/2013 à 13:42, mis à jour le 20/10/2013 à 12:15

«La vente d'Uni-Sélect n'est pas inévitable», soutient son PDG

Publié le 18/10/2013 à 13:42, mis à jour le 20/10/2013 à 12:15

Par Dominique Beauchamp

La consolidation s'accélère dans le secteur des pièces d'auto. Photo: Uni-Select

La vente du distributeur de pièces de remplacement automobile Uni-Sélect n’est pas inévitable, assure en entrevue son président, Richard Roy, même si une nouvelle transaction change la donne dans son secteur d'activités.

La question de la vente de la société de Boucherville refait surface après l’annonce de l’achat par l’Américaine Advance Auto Parts (NY, AAP) de General Parts pour 2G$US, qui hissera le rival d’Uni-Sélect devant le leader actuel Autozone (NY, AZO).

Deux analystes estiment en effet que cette transaction toute fraîche et l’appétit et les ressources financières des géants O’Reilly Automotive (NY, ORLY) et Genuine Parts ou NAPA (NY, GPC) rendent une éventuelle offre pour Uni-Sélect presque assurée.

«L’achat par Advance Auto Parts altère le paysage pour tous les acteurs de l’industrie. La concurrence se corse, mais la consolidation a aussi un aspect positif en augmentant la possibilité qu’Uni-Sélect soit elle-même un jour acquise», écrit Leon Aghazarian, de la Financière Banque Nationale.

«Une vente n’est pas inévitable et Uni-Sélect n’est pas à vendre», a déclaré sans hésitation M. Roy.

La consolidation de l’industrie dure depuis longtemps. Uni-Sélect a d’ailleurs été un participant actif en enfilant 70 acquisitions, depuis dix ans, rappelle-t-il.

«Nous sommes partis de zéro et nos ventes américaines atteignent aujourd’hui 1,3 milliard, soit 70 % de notre chiffre d’affaires», a tenu à préciser M. Roy.

Concurrents plus coriaces ou occasions à saisir ?

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