«La vente d'Uni-Sélect n'est pas inévitable», soutient son PDG

Publié le 18/10/2013 à 13:42, mis à jour le 20/10/2013 à 12:15

«La vente d'Uni-Sélect n'est pas inévitable», soutient son PDG

Publié le 18/10/2013 à 13:42, mis à jour le 20/10/2013 à 12:15

Par Dominique Beauchamp

En attendant la suite des événements, les analystes misent sur le plan de redressement américain d’Uni-Sélect, au cours des 18 prochains mois.

Le plan vise des économies annuelles de 30M$ d'ici la fin de 2014, avec l'élimination de 600 emplois et la fermeture de dizaines de magasins et de centres de distribution.

Constatant les progrès du plan d’actions, M. Aghazarian a récemment haussé de 22$ à 24$ son cours-cible pour Uni-Sélect, sans toutefois en recommander l’achat.

M. Poirier joue de prudence et recommande de conserver le titre, en vue d’un cours-cible de 24$.

«La réalisation du plan stratégique devrait appuyer la valeur d’Uni-Sélect en Bourse, mais nous restons sur les lignes de côté étant donné le contexte encore plus concurrentiel de l’industrie.»

Surtout que l'action d'Uni-Sélect a déjà rebondi de 26% depuis avril sur les promesses du plan d'action.

En septembre, RBC Marchés des capitaux avait ajouté Uni-Sélect à sa liste de titres à faible capitalisation favoris, soit les plus susceptibles de s’apprécier au cours des trois à six prochains mois, avec un gain potentiel d'encore 17%.

La société bénéficiera d’un meilleur multiple d’évaluation en Bourse à mesure que les progrès de sa restructuration amélioreront ses marges d’exploitation au cours des prochains trimestres, avait fait valoir l’analyste Sara O’Brien.

Le deuxième semestre devrait voir les premiers bénéfices du plan d’action de 18 mois dévoilé en juillet, qui a entraîné jusqu'ici des frais de restructuration de 35,2M$.

Une nouvelle offensive de ventes et une plus grande stabilité du progiciel de gestion intégré freinent aussi le déclin des ventes aux États-Unis, sans l’effet des acquisitions.

«La société améliore le taux d’exécution des commandes de ses clients, avec moins d’actif et moins de stocks à financer», explique l'analyste.

En même temps, Uni-Sélect utilise ses flux de trésorerie pour réduire son importante dette, ce qui diminue les craintes concernant le respect des clauses de son financement bancaire.

Le 31 octobre, Uni-Sélect dévoilera les résultats de son troisième trimestre. Ils incluront à la fois des coûts de sa restructuration et ses premiers bienfaits.

 

 

 

 

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