Et si vous deveniez vraiment généreux?

Publié le 30/11/2012 à 09:17, mis à jour le 30/11/2012 à 09:17

Et si vous deveniez vraiment généreux?

Publié le 30/11/2012 à 09:17, mis à jour le 30/11/2012 à 09:17

Alexandre le Grand brillait par sa générosité. Photo: DR

BLOGUE. J'ai eu la chance de rencontrer Laurent Gaudé, le prix Goncourt 2004, à la librairie Olivieri, lors du dernier Salon du livre de Montréal. Celui-ci y présentait son tout dernier roman, Pour seul cortège (Actes Sud/Leméac, 2012), qui raconte les derniers jours d'Alexandre le Grand et les tribulations de sa dépouille, devenue un enjeu de pouvoir incroyable. Il en est ressorti de précieux enseignements pour qui se pique de leadership…

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Alexandre le Grand est souvent présenté comme le conquérant par excellence. Fils de Philippe II, roi de Macédoine, il est l'élève d'Aristote et occupe le trône de son père en 336 avant J.-C., à l'âge de 20 ans. Il fait de son petit royaume un véritable empire, qui s'étendra jusqu'aux rives de l'Indus. Un empire qui dépasse l'entendement : «Alexandre progressait droit devant lui, avec un seul but en tête : aller jusqu'au bout de la Terre; car à l'époque on n'imaginait pas qu'elle était ronde, on pensait qu'arrivait un moment où il n'y avait plus rien, le vide», a dit M. Gaudé.

Plus il avançait, plus il livrait de batailles. Et plus il gagnait de batailles, plus il lui fallait prendre le contrôle de peuples. Question : comment s'y prenait-il pour pacifier ces peuples hostiles? Réponse : pas son sens de l'altérité. «Il savait apprécier la beauté des autres cultures que la sienne, et cherchait même à s'en imprégner le plus possible, ce qui lui attirait le respect des vaincus», a-t-il poursuivi.

Un exemple, tiré de l'ouvrage Alexandre – La vie, la légende de François Suard (Larousse, 2001)… Quand il a défait le roi de Perse Darius III à Issos, en 333 av. J.-C., lors d'une des batailles les plus épiques de l'Antiquité, il a mis celui-ci en fuite et a capturé sa famille. Il n'aurait pas été surprenant de voir le vainqueur trucider les proches du roi déchu, mais ce n'est pas ce qui s'est produit.

À propos de ce blogue

EN TÊTE est le blogue management d'Olivier Schmouker. Sa mission : aider chacun à s'épanouir dans son travail. Olivier Schmouker est chroniqueur pour le journal Les affaires, conférencier et auteur du bestseller «Le Cheval et l'Äne au bureau» (Éd. Transcontinental), qui montre comment combiner plaisir et performance au travail. Il a été le rédacteur en chef du magazine Premium, la référence au management au Québec.

Olivier Schmouker

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