Le renouvellement d'un contrat avec BCE annoncé après le trimestre - d'une valeur de 2 milliards de dollars d'ici 2026 - porte toutefois ce ratio à 116 %.
«La société dégage de bonnes marges et de bons flux de trésorerie. Mais, sans acquisition, le potentiel de son titre paraît limité», indique Maher Yaghi, analyste chez Desjardins Marché des capitaux.
Les moyens de ses ambitions
Le moment serait propice à une transaction, puisque CGI termine d'intégrer la britannique Logica, acquise en août 2012. En éliminant 6 à 7 % des revenus de Logica jugés non rentables et en lui transmettant ses meilleures pratiques, CGI a gonflé sa marge d'exploitation de 10,9 à 12 %, depuis un an.
«Après avoir concentré ses efforts sur la réduction de ses coûts, la société est prête à stimuler ses revenus», dit Stephanie Price, de Marchés mondiaux CIBC. CGI a généré des fonds record de 412 millions de dollars de son exploitation au quatrième trimestre, soit 150 % de plus qu'un an plus tôt.