La société a accès à des capitaux de 2 G$, soit un financement inutilisé de 1,5 G$ et une encaisse de 500 M$, indique Justin Kew, de Cantor Fitzgerald.
Avec des intérêts moyens de 2 % sur ses emprunts, la dette est une source de capital très rentable pour CGI.
«La société serait à l'aise avec une acquisition de l'ordre de 2 à 3 G$, sans avoir à émettre de nouvelles actions», indique Thanos Moschopoulos, de BMO Marchés des capitaux.
Paul Steep, de Banque Scotia, s'attend plutôt à de petits achats ciblés.
«CGI sera aussi disciplinée et patiente qu'elle l'a été dans le passé. Les dirigeants pourraient attendre que les prix demandés reculent avant de bouger dans certaines régions», évoque pour sa part Mme Price.
La société de Montréal pourrait acheter aux États-Unis, où elle veut faire croître ses activités commerciales pour contrer le déclin des contrats du gouvernement fédéral.