George Weston (WN, 104,47$): le pain lève encore trop peu
Le propriétaire de Loblaw (L, 68,84$), de la Fiducie de placement immobilier Propriétés de Choix (CHP.UN, 13,90$) et de la boulangerie Weston Foods a fait bonne figure au deuxième trimestre, mais ce n’est pas assez pour soulever sa valeur.
Le bénéfice par action a crû de 5% à 1,70$, par rapport au consensus de 1,58$.
Jim Durran de Barclays croit que la société de portefeuille de la famille éponyme devra faire beaucoup mieux pour que les investisseurs voient l’intérêt financier d’investir dans son titre au lieu de ceux de ses deux filiales en Bourse.
Le cours de Weston ne donne aucune valeur à Weston Foods, mais cette situation persistera tant que la société n’aura pas tracé comment elle peut renouer avec sa rentabilité d’antan, croit l’analyste.
Le bénéfice d’exploitation de 196M$ réalisé en 2018 par Weston Foods se compare au sommet de 334M$ atteint en 2012, rappelle-t-il.
Si le bénéfice de Weston Foods a augmenté de 2,4%, pour un deuxième trimestre consécutif, la société n’a pas relevé ses prévisions annuelles, ce qui signale que les dirigeants restent prudents.
M. Durran signale tout de même que ses revenus n’ont pas décliné en dollars constants pour la première fois depuis la fin de 2017. La boulangerie semble plus apte qu’avant à refiler aux clients la hausse de ses coûts en même temps qu’elle vend plus de produits à valeur ajoutée et délaisse les produits impopulaires.
«Les récents résultats raviveront la confiance dans le plan de transformation du PDG Luc Mongeau, après plusieurs revers», écrit l’analyste.
M. Durran recommande toujours d’éviter le titre pour lequel il a un cours cible de 100$.