À surveiller: Stingray, Weston et TFI

Publié le 30/07/2019 à 07:41

À surveiller: Stingray, Weston et TFI

Publié le 30/07/2019 à 07:41

Par Dominique Beauchamp

TFI International (TFII, 42,02$): le transporteur défie la conjoncture

La conjoncture pour le transport se détériore, mais le camionneur prend déjà les mesures pour y faire face, et relève même son aperçu, indique Walter Spracklin, de RBC Marchés des capitaux.

«Chaque trimestre, nous nous inquiétons de l’environnement économique, mais nous sommes ensuite rassurés par la stratégie des dirigeants», écrit-il.

Au deuxième trimestre, le bénéfice de 1,18$, en hausse de 19%, a surpassé ses prévisions de 1,03$.

L'ex-Transforce contrôle bien ses coûts et améliore le rendement de ses revenus, produisant de meilleures marges, explique l’analyste.

«TFI mise sur ses flux de trésorerie annuels élevés (400M$) pour aller chercher des revenus plus rentables en réalisant des acquisitions complémentaires», explique M. Spracklin.

Dans sa division de transport de lots brisés, le transporteur prévoit consacrer 200 à 225M$ de ses flux libres aux acquisitions.

En même temps, la division de transport de lots complets améliore son efficacité opérationnelle.

Cet effort et de récentes acquisitions incitent l’entreprise à relever son aperçu annuel d’une fourchette de 3,80-3,90$ par action à une autre de 3,90-4$.

TFI continue aussi de racheter activement ses actions. Le nouveau plan prévoit le rachat de 7 millions d’actions en 2020.

M. Spracklin hausse donc ses prévisions de bénéfices de 3,80 à 4$ par action pour 2019. Celles pour 2020 passent de 4,15 à 4,31$.

Encouragé par la stratégie et l’aperçu, l’analyste maintient sa recommandation d’achat et son cours cible de 50$.

L’action du transporteur a avancé de 4%, le 29 juillet.

 

À la une

Les scénaristes canadiens disent oui à un mandat de grève

La Writers Guild of Canada représente près de 2500 scénaristes anglophones au pays

Y'as-tu d'la bière icitte?

EXPERT INVITÉ. La bière est une thématique d’investissement extrêmement forte de plusieurs milliards de dollars.

Gain en capital ou être né pour un petit pain

«L’augmentation de la tranche imposable sur le gain en capital imposée par Ottawa et Québec est une mauvaise idée.»