> Influence passive. Elle survient par symbiose. Voici un exemple lumineux… Il arrive parfois que des membres d’une équipe acceptent de faire certains sacrifices pour le bien commun, à l’image de ceux qui font des heures supplémentaires non payées pour respecter les échéances de production d’un projet important. Ce geste envoie le message que les autres comptent pour eux, tout comme la mission qui les unit. C’est une preuve d’engagement qui, indirectement, fait comprendre au leader qu’ils s’attendent à le voir agir de la même manière, quand cela sera nécessaire. Cela lui montre que ce qui compte le plus, c’est l’équipe, pas le petit profit personnel des uns et des autres.
> Influence active. Elle se produit par communication directe. C’est bien simple, dans les discussions quotidiennes au travail, les membres de l’équipe sont amenés à dire sans détour à leur leader ce qu’ils pensent. De lui, de ce qu’il propose, de ce qu’il fait, etc. Bien entendu, cela se fait en respectant les formes (aucun employé ne va aller dans le bureau de son boss pour le blâmer ouvertement), mais tout leader est à même de comprendre ce qui lui est communiqué à demi-mots…
Voilà… Les employés ne s’en rendent pas toujours compte, mais ils représentent une épée de Damoclès au-dessus de la tête de leur leader. Si celui-ci se met à mal agir, l’épée va se mettre à bouger, et peut-être finir par trancher le mince fil attaché à sa lame. La confiance sera rompue, et le coup risque d’être mortel pour le leader.
Le parralèle avec le tango est évident : un lien de confiance doit se nouer entre l’homme et la femme, un lien de force égale des deux côtés, sinon un déséquilibre va apparaître, grandir et mettre à mal la fragile harmonie du couple de danseurs. Et un faux-pas va irrémédiablement s’ensuivre…