Comment faire pour vraiment apprendre de vos erreurs?

Publié le 25/04/2014 à 09:11

Comment faire pour vraiment apprendre de vos erreurs?

Publié le 25/04/2014 à 09:11

À leur insu, les participants ont été placé dans des conditions distinctes. Lesquelles? C'est bien simple, il s'agissait de faire varier chez les uns et les autres l'ambiguïté perçue de la responsabilité.

Résultat? Le voici :

> On est boosté par l'échec. Plus l'ambiguïté perçue de la responsabilité est faible, plus la personne concernée a tendance à prendre sur elle la responsabilité de l'échec, et plus elle fait d'efforts pour tirer les leçons de l'échec. Et inversement.

Passionnant, n'est-ce pas? Échouer est par conséquent bel et bien bénéfique. Pourvu, bien sûr, d'être vécu comme il se doit.

Bien vivre un échec? Au travail, c'est tout à fait possible. Voici d'ailleurs deux suggestions émises à ce sujet par les trois chercheurs dans leur étude :

1. Réduire l'ambiguïté dès le départ. Dès le début du projet, le manager a tout intérêt à bien définir les tâches de chacun des membres de son équipe. Pourquoi? Parce que chacun saura ainsi qu'il a un degré déterminé de responsabilités, et que le succès commun dépend donc directement de sa contribution personnelle. Chacun fera sien le but à atteindre. Du coup, en cas de dérapage, il sera en mesure de faire son mea culpa au lieu de chercher à faire porter la responsabilité sur les autres. Bref, il sera bien placé pour enregistrer une belle performance, en dépit des embûches qui ne manqueront pas de survenir en chemin.

2. Donner un feedback efficace. Le manager a aussi tout intérêt à ne pas tourner autour du pot lorsqu'il faut analyser une erreur commise par son équipe. Pourquoi? Parce qu'en indiquant clairement quelle erreur a été commise et qui en est responsable, il permet au principal intéressé de faire son mea culpa et de redoubler d'ardeur pour que cela ne se reproduise plus jamais. Pour son propre bienfait, mais aussi pour celui de toute l'équipe (à condition, bien sûr, d'avoir la sagesse de ne pas en faire un mouton noir aux yeux de tous).

Voilà. Vous êtes désormais équipés pour surmonter votre prochain échec. À vous de jouer!

En passant, l'ex-PDG de GE Jack Welch aimait à dire : «Punir l'échec est le meilleur moyen pour que personne n'ose».

Découvrez mes précédents billets

Rejoignez-moi sur Twitter

Mon livre : Le Cheval et l'Âne au bureau

 

À propos de ce blogue

EN TÊTE est le blogue management d'Olivier Schmouker. Sa mission : aider chacun à s'épanouir dans son travail. Olivier Schmouker est chroniqueur pour le journal Les affaires, conférencier et auteur du bestseller «Le Cheval et l'Äne au bureau» (Éd. Transcontinental), qui montre comment combiner plaisir et performance au travail. Il a été le rédacteur en chef du magazine Premium, la référence au management au Québec.

Olivier Schmouker

Blogues similaires

L’exclusion des cadres des casinos du droit à la syndicalisation serait constitutionnelle

L’Association des cadres de la Société des casinos du Québec a déposé une requête en accréditation syndicale en 2009.

Les salutations de Jacques Ménard... ainsi que les miennes

Édition du 30 Juin 2018 | René Vézina

CHRONIQUE. C'est vraiment la fin d'une époque chez BMO Groupe financier, Québec... et le début d'une nouvelle. ...