Comment éviter la surchauffe de votre agenda?

Publié le 08/04/2014 à 09:09

Comment éviter la surchauffe de votre agenda?

Publié le 08/04/2014 à 09:09

Par conséquent, Alain considère qu'une mauvaise gestion de notre temps – comme cette manie que nous avons de toujours vouloir aller de plus en plus vite, par exemple dans l'optique de «doubler la concurrence» – nous amène à gaspiller notre énergie. Pire que ça, cela nous pousse à puiser démesurément dans nos ressources communes…

«Ce que je dis ici est très obscur, je le sais. Il est clair que si l'énergie humaine dépensée ne trouvait pas dans les produits de quoi se refaire, il faudrait mourir, et nous vivons. Mais l'économie humaine repose sur d'immenses provisions; et il se peut que nous usions nos provisions sans les remplacer, ce qui est se ruiner. Qui fera ces comptes?»

Sa chronique sur la vitesse se termine par cette terrible interrogation. «Qui fera ces comptes?» La réponse à l'époque aurait été un vague «les générations futures», mais elle est aujourd'hui un effrayant «nous-mêmes». Oui, nous sommes en train de «payer les frais» des dépenses inconsidérées de nos ancêtres, des dépenses folles en énergie et en ressources, et donc des dépenses dévastatrices en… temps!

Est-il maintenant trop tard? Allons-nous inévitablement frapper un mur à toute vitesse? Difficile à dire, vous en conviendrez. Cela étant, il est toujours possible de corriger le tir en commençant par soi-même.

Comment? En s'inspirant, par exemple, d'un autre ouvrage, La surchauffe de nos agendas – Vivre le temps autrement (Fides, 2013), de Christine Lemaire. La conférencière et blogueuse y propose une toute nouvelle vision du temps, une vision susceptible de nous amener à gérer notre agenda de manière moins nocive pour nous-mêmes.

Ainsi, Christine Lemaire invite à considérer le temps comme un écosystème sensible, complexe et en quête d'équilibre. Elle propose différentes façons de l'habiter, de le soigner, de profiter de son énergie et de sa générosité, avec respect et bienveillance. Une des façons a attiré mon attention, à savoir la façon de voir le temps comme une mosaïque…

«Le temps mosaïque ne tient pas compte de nos heures individuelles, mais de toutes les heures dédiées à un projet ou à une cause, peu importe la personne qui les y consacre. C'est un temps collectif.»

Fini dès lors que regarder le temps comme autant de petits traits réguliers disposés sur une règle infinie, car «le temps passé aux extrêmes du continuum est aussi important que le temps passé au centre». «L'image de la mosaïque est plus fidèle à la réalité puisque les formes et les couleurs sont emmêlées, comme dans la vie.» (…)

Christine Lemaire précise un point important…

À propos de ce blogue

EN TÊTE est le blogue management d'Olivier Schmouker. Sa mission : aider chacun à s'épanouir dans son travail. Olivier Schmouker est chroniqueur pour le journal Les affaires, conférencier et auteur du bestseller «Le Cheval et l'Äne au bureau» (Éd. Transcontinental), qui montre comment combiner plaisir et performance au travail. Il a été le rédacteur en chef du magazine Premium, la référence au management au Québec.

Olivier Schmouker

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