Comment distinguer le bon du mauvais stress?

Publié le 25/04/2012 à 08:30, mis à jour le 30/04/2012 à 14:17

Comment distinguer le bon du mauvais stress?

Publié le 25/04/2012 à 08:30, mis à jour le 30/04/2012 à 14:17

Le mauvais stress peut dangereusement miner notre santé. Photo : DR.

BLOGUE. Le stress est souvent présenté comme l'un des fléaux du 21e siècle. Les enfants qui hurlent toute la matinée, les embouteillages du matin, les collègues insupportables durant toute la matinée, le boss hypernerveux à midi, les clients insupportables toute l'après-midi, et enfin, le soir, le conjoint qui lance une pique sur notre mine fatiguée. Le stress occupe chaque minute de notre journée, et semble nous miner dangereusement et sournoisement.

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Pourtant, le stress a du bon. Si, si… Pour le comprendre, il convient de saisir ce que c'est au juste et comment il fonctionne. Ce que j'ai appris dans un article du tout dernier numéro du magazine Psychology Today.

Ainsi, le stress est une vive réaction face à ce qui nous paraît une agression externe, ou plus simplement à ce qui nous semble être une situation périlleuse. Nous réagissons par réflexe, sous le coup de l'émotion : une réaction en chaîne est aussitôt déclenchée dans notre corps, en commençant par le cerveau.

L'événement stressant est perçu comme tel par le cerveau, qui donne l'ordre aux glandes surrénales de produire une grosse dose d'hormones:

> L'epinéphrine (plus connue sous le nom d'adrénaline) entraîne une accélération du rythme cardiaque ainsi qu'une augmentation de la vitesse des contractions du cœur, si bien que l'on assiste à un bond de la pression artérielle, une dilatation des bronches et des pupilles. L'objectif : répondre à un besoin urgent d'énergie, histoire d'être en mesure de faire face au danger perçu.

> La noradrénaline agit comme neurotransmetteur au niveau des organes nous permettant de bouger. Le but : nous permettre de parer au plus pressé, le cas échéant.

> Le cortisol permet de réguler au mieux le métabolisme des graisses, des protéines et des glucides. Il permet, en cas de situation stressante, de libérer d'un coup l'énergie nécessaire pour réagir vite et bien à la situation, et ce, en la puisant dans différentes cellules du corps.

Le cortisol joue, en fait, un autre rôle, primordial. Il active aussi en retour deux zones du cerveau : le cortex cérébral, pour qu'il se mette à «carburer» plus fort que jamais, et l'hippocampe, qui, inversement, à pour fonction de «calmer le jeu» dans notre esprit. Contradictoire? Non, complémentaire. Car sinon nous exploserions d'un coup à chaque événement stressant.

À propos de ce blogue

EN TÊTE est le blogue management d'Olivier Schmouker. Sa mission : aider chacun à s'épanouir dans son travail. Olivier Schmouker est chroniqueur pour le journal Les affaires, conférencier et auteur du bestseller «Le Cheval et l'Äne au bureau» (Éd. Transcontinental), qui montre comment combiner plaisir et performance au travail. Il a été le rédacteur en chef du magazine Premium, la référence au management au Québec.

Olivier Schmouker

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