Enfin, le lendemain, les participants devaient indiquer ce dont ils se souvenaient de ce qu'ils avaient lu la veille, avant de vivre la situation stressante. C'est là que les sept chercheurs montréalais ont fait des découvertes intéressantes :
> La lecture de mauvaises nouvelles n'a pas modifié le niveau de cortisol des participants, c'est-à-dire que cela ne les a pas particulièrement stressés. Mais, à une exception près : les femmes. Ces dernières, contrairement aux hommes, ont vu leur niveau de cortisol grimper après avoir lu les mauvaises nouvelles.
> Les femmes qui ont lu les mauvaises nouvelles se souvenaient nettement mieux de ce qu'elles avaient lu que les hommes.
Autrement dit, les femmes sont plus sensibles aux mauvaises nouvelles que les hommes, en ce sens qu'elles y réagissent intérieurement davantage et qu'elles s'en souviennent davantage. «Celles qui avaient lu de mauvaises nouvelles se sont montrées plus émotives, plus irritables. Elles ont éprouvé davantage de difficultés à gérer une situation stressante immédiatement après y avoir été exposées», souligne l'étude.
Que retenir de tout cela? Eh bien, une chose très simple :