> Ne jamais planifier seul. Mieux vaut que le manager et l’employé en question s’assoient ensemble et concoctent de concert un plan de match individuel pour atteindre les objectifs. Sinon, l’employé va s’enfoncer dans son désespoir, seul dans son coin.
> Se fixer des étapes réalistes. Le plan doit comporter plusieurs étapes rapprochées dans le temps, et toutes atteignables aux yeux de la personne concernée. L’idéal est que les premières étapes soient même faciles à franchir, histoire de se donner du baume au cœur.
> Se donner des rendez-vous périodiques. Le manager doit veiller à rencontrer souvent l’employé pour faire le point sur l’avancement dans le plan de match. Les critiques doivent alors être constructives, et ne surtout pas risquer de blesser l’estime de soi de l’employé. Si les résultats sont là, il faut les souligner (la «carotte»). Et s’ils ne sont pas du tout à la hauteur des attentes, des sanctions (le «bâton») doivent être prises, toutefois pas au point de démoraliser la personne concernée.
C’est clair, le soutien d’un mentor peut limiter les dégâts d’une difficile opération de planification. Car il donne tout simplement un aspect humain à ce qui n’est a priori que grilles et listes interminables de choses à faire. Eh oui, nous sommes avant tout – ne l’oublions jamais! – des animaux sociaux…
L’écrivain britannique Oscar Wilde aimait d’ailleurs à dire : «Personne ne survit au fait d’être estimé au-dessus de sa valeur»…