Lorsqu’un utilisateur consulte une offre d’emploi, une liste de ses contacts professionnels susceptibles d’être intéressés apparaît à gauche de l’écran. L’algorithme développé par le site semble efficace; ceux parmi mes contacts qui ont été proposés pour chaque offre d’emploi que j’ai consultée étaient tous qualifiés pour le poste.
Le profil de l’éventuel supérieur hiérarchique du candidat recherché accompagne également chaque offre d’emploi sur le site, incluant les contacts que ledit candidat partage avec lui.
Les quatre employés de la start-up, incluant son pdg, sont des développeurs et la qualité de l’outil qu’ils ont développé est impressionnante. Toutefois, il semble que le site n’ait pas encore un grand nombre d’utilisateurs. Philippe Gauvin préfère ne pas dévoiler le nombre d’utilisateurs du site, mais insiste sur l’engagement de ces derniers : « 65% de nos utilisateurs se connectent chaque mois et le taux de partage de nos offres s’élève à 40 % », explique-t-il. Les employeurs, quant à eux, y publient une quarantaine d’offres par semaine.
La principale base d’utilisateurs de matchFWD est située au Québec et, pourtant, le site n’est offert qu’en Anglais. Une version française devrait voir le jour d’ici la fin de l’année, mais il s’agit néanmoins d’une situation étonnante.
Bref, la start-up a manifestement de bons ingénieurs, mais a de toute évidence un besoin criant de spécialistes du marketing. Qu’à cela ne tienne! En parcourant les offres d’emplois sur matchFWD, je suis tombé sur cette offre d’emploi de la start-up, qui cherche à recruter un stagiaire en marketing. Souhaitons à matchFWD que l’offre soit assez partagée pour qu’un candidat apte à relever le défi soumette sa candidature.
À propos de La start-up de la semaine :
Chaque semaine dans la mesure du possible, je présente sur ce blogue une start-up québécoise prometteuse. Vos suggestions sont les bienvenues et je vous invite à m’en faire sur Twitter, Google + ou directement par courriel à julien.brault@tc.tc