Soins de santé: Harper ouvre le débat sur la fin de vie

Publié le 17/01/2012 à 18:04, mis à jour le 17/01/2012 à 21:13

Soins de santé: Harper ouvre le débat sur la fin de vie

Publié le 17/01/2012 à 18:04, mis à jour le 17/01/2012 à 21:13

Voilà la cible.

Comment l'attaquer?

En augmentant le nombre de citoyens qui font un testament de fin de vie.

Une autre étude menée entre 1990 et 1992, que cite l'Institut, est en effet instructive sur le coût pour le système hospitalier des personnes qui donnent des instructions à leur famille quant aux soins qu'elles souhaitent obtenir en fin de vie. L'étude conclut que celles qui n'ont pas donné d'instructions ont en moyenne coûté 95 305$, alors que celles qui en ont données ont coûté 30 478$.

On voit tout de suite les économies qui pourraient être dégagées pour le système de santé, et l'efficacité qu'il pourrait gagner.

Le défi est d'amener un plus grand nombre de Québécois à réfléchir sur les soins qu'ils veulent obtenir en fin de vie. Il ne s'agit pas d'enlever l'accès à des soins de qualité et toute l'attention que le respect commande. Il s'agit de faire prendre conscience aux citoyens que bien des traitements ne prolongent que de peu la vie, et engendrent des souffrances et une dégradation de la qualité de vie.

Peu de Québécois sont appelés à réfléchir à cette question par le système. Et lorsque leur jugement s'altère sous le coup de la maladie, dans le doute, les familles ont généralement tendance à opter pour les traitements agressifs.

On ne sait trop comment la réflexion peut être amenée. Mais l'État aurait peut-être avantage à réunir quelques éthiciens et spécialistes de la santé pour élaborer une approche de sensibilisation respectueuse et gagnante pour tous.

 

À propos de ce blogue

Diplômé en droit de l'Université Laval, François Pouliot est avocat et commente depuis plusieurs années l'actualité économique et financière. Il a été chroniqueur au Journal Le Soleil, a collaboré au Globe and Mail et dirigé les sections économiques des différentes unités de Quebecor Media, notamment la chaîne Argent. Au cours de sa carrière, il a aussi fait du journalisme d'enquête ce qui lui a valu quelques distinctions, dont le prix Judith Jasmin. La Bourse Southam lui a notamment permis de parfaire son savoir économique à l'Université de Toronto. François a de même été administrateur de quelques organismes et fondation. Il est un mordu des marchés financiers et nous livre son analyse et son point de vue sur diverses sociétés cotées en bourse. Québec inc. sera particulièrement dans sa mire.

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