Où s'en vont les banques?

Offert par Les Affaires


Édition du 29 Novembre 2014

Où s'en vont les banques?

Offert par Les Affaires


Édition du 29 Novembre 2014

1. Les revenus nets d'intérêt

C'est le premier des vecteurs. Il s'agit en fait de la différence entre les revenus tirés des prêts que font les banques et les intérêts qu'elles doivent verser aux déposants.

Pour évaluer leur progression future, la question à se poser est assez simple : avec quelle force les taux d'intérêt grimperont-ils au cours des prochains mois et quel sera l'impact de cette hausse sur le volume de prêts ?

Certains diront que les banques redoutent une hausse de taux. C'est vrai, si elle doit être radicale et rapide. Parce qu'elle aurait pour conséquence de faire baisser les volumes et d'augmenter significativement les risques de défaut.

La plupart des banquiers prient en fait pour une hausse modérée des taux d'intérêt. Dans le passé, lors d'événements haussiers modérés, il a été observé que de bons montants étaient conservés dans des comptes opérations et à épargne stable. De telles situations permettent généralement aux banques d'accroître leur marge bénéficiaire, puisque la croissance du taux d'intérêt moyen auquel elles prêtent est supérieure à celle du taux d'intérêt moyen qu'elle verse sur les dépôts.

À quoi ressemblera 2015, côté hausse de taux ?

À propos de ce blogue

Diplômé en droit de l'Université Laval, François Pouliot est avocat et commente depuis plusieurs années l'actualité économique et financière. Il a été chroniqueur au Journal Le Soleil, a collaboré au Globe and Mail et dirigé les sections économiques des différentes unités de Quebecor Media, notamment la chaîne Argent. Au cours de sa carrière, il a aussi fait du journalisme d'enquête ce qui lui a valu quelques distinctions, dont le prix Judith Jasmin. La Bourse Southam lui a notamment permis de parfaire son savoir économique à l'Université de Toronto. François a de même été administrateur de quelques organismes et fondation. Il est un mordu des marchés financiers et nous livre son analyse et son point de vue sur diverses sociétés cotées en bourse. Québec inc. sera particulièrement dans sa mire.

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