La vague d’acquisitions n'est pas encore un signal de sommet boursier

Publié le 25/04/2014 à 14:58

La vague d’acquisitions n'est pas encore un signal de sommet boursier

Publié le 25/04/2014 à 14:58

Les bas taux rentabilisent les transactions

Il n’a pas que l’embellie économique qui fait passer les entreprises à l’action. Les taux d’intérêt restent très bas, malgré la meilleure économie américaine et la reprise en Europe.

Il a aussi rarement été aussi aisé pour les entreprises d’emprunter sur le marché des obligations, et pour si peu, afin de financer des transactions.

Des observateurs commencent même à parler d’une « épidémie » d’obligations de pacotille émises par les sociétés. Le phénomène commence d’ailleurs à inquiéter les amateurs d’obligations de sociétés, dont Jeffrey Gundlach, président de DoubleLine Capital.

« En faisant grimper les cours des obligations de pacotille, les investisseurs ont retiré toute la pâte à date du tube de dentifrice », a prévenu M. Gundlach, dans une entrevue à Bloomberg, en mars.

Un cas d’espèce récent en Europe : le câblodistributeur français Numericable a émis 23 milliards d’obligations et de prêts, un record pour des titres de pacotille, pour financer l’achat de la filiale sans-fil de Vivendi, SFR.

Meilleurs sont les taux, plus il est facile de justifier une acquisition et surtout de la rentabiliser. Tant que les flux de trésorerie de la société acquise procurent un rendement supérieur au coût d'emprunt, l'achat rapporte, du moins sur le plan financier.

En septembre 2013, Verizon a émis 49 milliards de dollars d’obligations, avec un coupon de 4,5 %, échéant en 2020, pour avaler le reste de Verizon Wireless.

 

Les acquéreurs récompensés

À propos de ce blogue

La Sentinelle de la Bourse se veut un blogue pour les investisseurs qui s¹intéressent aux rouages de la Bourse et aux marchés financiers. Son objectif : surveiller et débusquer des repères financiers pertinents pour prendre le pouls des Bourses et ainsi mieux aiguiller les décisions de placement de l¹investisseur.

Dominique Beauchamp
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