Pourquoi les investisseurs doivent se méfier des bas tarifs


Édition du 12 Avril 2014

Pourquoi les investisseurs doivent se méfier des bas tarifs


Édition du 12 Avril 2014

Forcé de faire ses devoirs

C'est loin d'être la route vers la richesse, non ? Le résultat, c'est que notre investisseur est forcé de faire preuve d'une grande discipline - en raison des frais élevés - et d'étudier à fond ses placements avant de prendre une décision.

«Quand je passais à l'action, j'avais vraiment étudié la situation en long et en large. De plus, j'y pensais plus de deux fois avant de vendre. Mine de rien, les frais exorbitants ont contribué à forger le jeune que j'étais en investisseur responsable, qui faisait ses devoirs avant d'investir et qui faisait tout son possible pour que ce soit dans une optique à long terme.»

Voilà un thème sur lequel je reviens sans cesse, notamment lors de mes conférences. Je mentionne aux gens qu'ils ont beaucoup à gagner à négocier le moins possible. J'ai même lancé en conférence que les investisseurs feraient plus d'argent en Bourse s'ils devaient passer chez le notaire avant chaque transaction.

L'idée du notaire est un peu exagérée, mais l'immobilier est un bon exemple. Il est compliqué, long et coûteux d'acheter et de vendre un immeuble, que ce soit une maison, un duplex ou une résidence secondaire.

C'est pour cela qu'on fait généralement bien ses devoirs avant d'acheter. Vous ne voyez personne acheter le matin et vendre l'après-midi !

Curieusement, bien des gens font de l'argent avec leur maison, mais ils en sont incapables à la Bourse.

Mon lecteur arrive au même constant que moi. «J'arrive donc à la conclusion que les frais de courtage de 9,95 $ sont loin d'être une bénédiction, du moins pour monsieur, madame Tout-le-Monde. Ils contribuent à favoriser de très mauvaises habitudes de la part des nouveaux investisseurs. À cause de ces mauvaises habitudes, ces épargnants finiront par perdre énormément plus d'argent en mauvaises décisions de placement que les montants épargnés sur les frais de courtage insignifiants d'aujourd'hui.»

Deux ou trois transactions par année

Je n'aurais pas pu mieux l'écrire ! Merci à ce lecteur, devenu très riche en Bourse en raison, probablement un peu, des frais élevés.

Vous vous demandez ce que je veux dire lorsque je mentionne de négocier le moins possible ? Pour la plupart de mes lecteurs qui gèrent leur portefeuille, deux ou trois transactions par année sont à mon avis bien suffisantes.

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