Mooney: Oups! Les profits baissent, que faire?

Publié le 24/10/2012 à 09:20, mis à jour le 24/10/2012 à 10:20

Mooney: Oups! Les profits baissent, que faire?

Publié le 24/10/2012 à 09:20, mis à jour le 24/10/2012 à 10:20

Les investisseurs craignent que les faibles résultats des entreprises ne mettent fin au marché haussier. Photo: Bloomberg

BLOGUE. La saison des bénéfices déçoit les investisseurs. Ils semblent surpris par la faible croissance des bénéfices et des revenus. Je suis surpris par leur étonnement.

Un peu moins de la moitié des sociétés du S&P 500 ont jusqu'ici publié leurs résultats pour le trimestre clos le 30 septembre. Dans l’ensemble, il y a un peu plus d’entreprises qui ont déçu qu’à l’habitude.

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De plus, un plus grand nombre ont publié des revenus décevants, confirmant ce que tous les investisseurs savaient déjà: dans le contexte d’une économie qui croît à peine à un rythme annuel de 2%, accroître son chiffre d’affaires est tout un défi.

Si je suis surpris par la réaction des investisseurs, c’est, comme je l’ai déjà écrit, parce que toute la planète financière a été avertie, encore et encore, que les résultats du trimestre seraient décevants.

Ce trimestre sera vite oublié, c’est certain. Ce qui importe, ce sont les perspectives à plus long terme. C’est ce qui déterminera si et combien d’argent vous ferez en Bourse dans les prochaines années. Il ne faut jamais perdre cela de vue.

Par ailleurs, il est pertinent je crois de dire un mot sur la réaction rationnelle d’un investisseur lorsqu’une de ses sociétés publie des bénéfices en baisse. Pour un investisseur comme moi, qui recherche des entreprises qui croissent avec régularité, je vous avouerai que je n’aime pas les voir publier des bénéfices en décroissance.

Par contre, que je n’aime pas ça, ne change pas la réalité économique. Autant dans le monde des affaires qu’à la Bourse, la progression n’est jamais linéaire. Il y a des années supérieures à la norme et des années inférieures. Ces dernières compensent en quelque sorte pour les précédentes.

Demander de nos entreprises une croissance régulière de 10 ou 15% à chaque année, voire à chaque trimestre frise l’hystérie boursière.

Gérer la jungle des bénéfices

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