Pourquoi rester zen dans le repli

Publié le 23/10/2012 à 16:05, mis à jour le 23/10/2012 à 17:30

Pourquoi rester zen dans le repli

Publié le 23/10/2012 à 16:05, mis à jour le 23/10/2012 à 17:30

BLOGUE. Les résultats décevants de plusieurs blue chips américains et surtout leurs perspectives mitigées ébranlent la fragile confiance des investisseurs dans le mouvement haussier en Bourse.

Après tout, le géant des produits chimiques E.I. du Pont de Nemours flanche de 9 %, mardi, le plus en quatre ans, après avoir annoncé l’élimination de 1 500 emplois pour économiser 450 millions de dollars américains.

Le principal producteur de produits chimiques aux Etats-Unis a prévenu que ses bénéfices annuels seront de 17 % inférieurs aux prévisions.

L'indice le plus associé aux valeurs sûres, le Dow Jones a perdu 4 %, depuis son sommet annuel du 5 octobre ; le S&P 500 a reculé de 4,1 %, depuis son sommet annuel du 14 septemre.

Le stratège américain de Canaccord Genuity, Tony Dwyer, les rassure en leur rappelant qu’un mouvement de repli était à prévoir, après de si forts gains, mais que le recul des indices ne met pas en danger la trajectoire ascendante du S&P 500.

M. Dwyer profiterait même du repli des cours pour acheter des titres dans ses secteurs favoris : la consommation discrétionnaire, la technologie, la finance et dans une moindre mesure. l’industrie.

Pourquoi reste-t-il si zen ?

Aucun de ses indicateurs à court et à moyen terme ne montre de cassure.

1- Techniquement

Le S&P 500 évolue toujours dans le bas de son couloir haussier, tant qu’il reste au dessus de 1400-1420.

La courbe intermédiaire du S&P 500 présente toujours une succession de sommets plus élevés et de niveaux plancher plus hauts.

Le nombre cumulatif de titres qui s’apprécient par rapport à ceux qui baissent au New York Stock Exchange (advance/decline line) est toujours tout près du niveau record du 19 octobre dernier.

2- Quantitativement

Divers taux interbancaires restent historiquement faibles et n’indiquent pas une remontée de stress financier.

Le rendement des obligations de sociétés américaines reste à un plancher en 50 ans, indiquant que la capacité des entreprises à rencontrer leurs obligations financières ne se détériore pas.

Le taux des contrats d'assurance contre le défaut de paiement (CDS ou credit default swaps) des obligations de pacotille ne montre pas non plus de nouvelles craintes de défaillance des sociétés.

3- Fondamentalement 

À propos de ce blogue

La Sentinelle de la Bourse se veut un blogue pour les investisseurs qui s¹intéressent aux rouages de la Bourse et aux marchés financiers. Son objectif : surveiller et débusquer des repères financiers pertinents pour prendre le pouls des Bourses et ainsi mieux aiguiller les décisions de placement de l¹investisseur.

Dominique Beauchamp
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