3. Ravir les enfants (et leurs parents)
Mission : Améliorer l'expérience de jeu des enfants d'âge préscolaire.
Observation : En 2008, Mega Bloks a voulu aller plus loin qu'offrir aux tout-petits un simple sac rempli de blocs à assembler. Mais la firme montréalaise ne savait pas quoi faire pour ça.
Réalisation : Une équipe pluridisciplinaire (design, marketing, etc.) a été chargée d'analyser ce que faisait déjà la concurrence. Puis, elle a organisé des sessions de jeu visant à observer comment les enfants jouaient, mais aussi comment se comportaient alors les parents : « Par exemple, nous voulions savoir s'ils jouaient avec eux ou s'ils profitaient de ce temps de répit pour faire la cuisine », indique Aline Massouh, une étudiante à HEC Montréal qui était alors gestionnaire de marque chez Mega Bloks.
Ces observations ont permis d'enrichir la réflexion, qui en est arrivée à la conclusion qu'il fallait créer une table de jeu. Des prototypes ont été mis au point, puis testés auprès des tout-petits et de leurs parents. « Ça nous a notamment permis d'écarter l'idée de doter la table de roulettes », dit-elle.
Résultat : La table de construction a été lancée durant l'automne 2009, et est depuis l'un des produits-vedettes de Mega Bloks.
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Trois définitions du design thinking
« Le design thinking, c'est faire preuve d'empathie. » – Aline Massouh, étudiante à HEC Montréal.
« Le design thinking permet de faire des merveilles, en jonglant avec l'incertitude et l'inspiration. » – Francis Gosselin, président de F. & Co.
« Grâce au design thinking, on fait plus que traiter les bobos, on identifie les causes du bobo et on y remédie. » – Patrick Messier, pdg de Messier designers.