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Le vérificateur général de Montréal Jacques Bergeron critique sévèrement la firme Telus dans son rapport rendu public lors du conseil municipal d’hier soir. Le dérapage serait tellement grave que la police a été saisie du dossier.
L’entreprise de télécommunication a à peine commencé le déploiement du système de transmission des données et du réseau de téléphonie filaire prévu à son contrat d’une valeur de 82 millions.
«Les résultats de notre vérification révèlent de graves indices d'irrégularités entourant le processus d'acquisition des services de télécommunications faisant l'objet de la présente vérification», écrit M. Bergeron dans le document cité dans La Presse ce matin.
L’entente signée avec Telus aurait dû permettre à la Ville d’économiser 50 millions sur 10 ans. Les coûts auraient plutôt explosé, selon le vérificateur général.
Ce dossier soulève de vives préoccupations éthiques dans le milieu municipal alors que le directeur géméral de Montréal, Louis Rocquet, est critiqué pour avoir transmis le rapport confidentiel à Telus avant qu’il ne soit rendu public.
Le vérificateur général rencontrera les médias aujourd’hui.
Avec La Presse
