M. Day estime que la signature d'une telle entente pourrait servir de moyen de négociations avec les Américains.
Il espère ainsi encourager les Etats-Unis à renoncer à leurs clauses "Buy American", qui privent les entreprises canadiennes de participer aux appels d'offre de projets d'infrastructure financés par le plan de relance de Washington, dont la valeur totalise environ 290 milliards $ US.
Rien ne garanti que le Congrès et les Etats américains suivront l'initiative du Canada, mais le ministre Day a expliqué qu'une guerre du commerce pourrait survenir si les provinces n'essayaient pas de remédier à la situation.
Le ministre a noté qu'il comprenait la réticence des premiers ministres provinciaux à s'engager dans ce dossier, mais il a également averti qu'il n'y avait pas de temps à perdre puisque les procédures de contrats ont été lancées, aux Etats-Unis, sans que les entreprises canadiennes n'aient eu l'occasion de soumissionner.
Environ 200 compagnies canadiennes auraient été affectées par les clauses "Buy American", selon l'Alliance des manufacturiers et des exportateurs du Canada.