Sid Lee accentuera ses efforts aux É.-U.

Publié le 30/01/2010 à 00:00

Sid Lee accentuera ses efforts aux É.-U.

Publié le 30/01/2010 à 00:00

Les Affaires - Sid Lee est-elle uniquement une agence de publicité ?

Martin Gauthier - Nous nous définissons plutôt comme une agence de créativité commerciale. Cela signifie que nous pouvons toucher à tous les aspects de l'entreprise qui comportent une part de créativité, de la conception des produits à l'aménagement des espaces en magasin.

L.A - Comme pour Adidas, la SAQ et d'autres clients...

M.G. - Auparavant, c'était plus simple. On pouvait toucher les consommateurs au moyen d'une publicité télévisée, un panneau sur l'autoroute ou une annonce dans un magazine. Maintenant, les consommateurs veulent aussi avoir des expériences en magasin et devenir des messagers, c'est-à-dire raconter ce qu'ils ont vécu. Grâce au travail de design d'intérieur et d'architecture que nous avons réalisé pour Adidas, nous rejoignons les consommateurs sur le lieu de vente. Même principe pour les nouvelles succursales de la SAQ que nous avons aidé à redessiner. Les pastilles de goût, c'est nous aussi. Chaque point de contact avec le client doit être porteur d'un message de marque.

L.A. - Comment utilisez-vous le Web 2.0 et ses réseaux sociaux?

M.G. - Avec Sid Radar, un outil de recherche qui passe au peigne fin les forums et les groupes de discussion, nous sommes à l'affût de tout ce qui se dit sur nos clients. Cela nous permet de réagir, s'il y a lieu, mais aussi de mieux les aider à répondre aux préoccupations des consommateurs. En tourisme, par exemple, 80 % des consommateurs s'informent sur Internet. Nous avons donc proposé à Tourisme Montréal d'investir dans des ambassadeurs sur Internet plutôt que dans des panneaux-réclames. Cette formule donne de très bons résultats.

L.A. - La publicité traditionnelle a-t-elle encore sa place?

M.G. - Bien sûr, et nous en faisons ! L'éliminer serait une erreur. Ce qu'il faut pour obtenir des résultats optimaux, c'est un mix des différentes formes de marketing.

L.A. - Vous avez ouvert un bureau à Amsterdam il y a un an. Comment ça va ?

M.G. - Le développement des affaires commence à porter ses fruits. Nous avons décroché quelques petits mandats, et nous sommes en discussion avec Heineken. Évidemment, nos employés là-bas, déjà au nombre de 30, travaillent beaucoup avec Adidas Originals, qui est une entreprise allemande et dont nous sommes l'agence de création globale.

L.A. - Toronto est-elle dans votre mire?

M.G. - Nous y avons deux clients, Kraft et Red Bull. Mais le téléphone ne sonne pas très souvent à Toronto, alors que nous avons des clients en Europe, en Asie, aux États-Unis... En 2010, nous mettrons les bouchées doubles et ferons plus de tapage à Toronto. Nous n'y ouvrirons pas un bureau, mais nous serons plus présents. Nous voulons aussi accentuer nos efforts sur le marché américain.

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