Le leadership féminin pour vaincre la crise

Publié le 13/05/2009 à 15:07

Le leadership féminin pour vaincre la crise

Publié le 13/05/2009 à 15:07

Par lesaffaires.com

Il n'y a pas de solution rapide à la crise financière actuelle, mais encourager la diversité en offrant des perspectives d'avancement aux femmes est une résolution à long terme qui ne peut être que gagnante pour les entreprises, selon un rapport publié par Ernst & Young.




« Le Canada, et le reste du monde, a besoin de chefs d'entreprises qui ont des habilités diversifiées et qui rejettent les façons de penser communes qui ont contribué à créer la crise financière actuelle », souligne Lou Pagnutti, président et chef de la direction d'Ernst & Young.

Le rapport démontre notamment que, selon des chiffres de Goldman Sachs, réduire l'écart entre le taux d'embauche des femmes et des hommes pourrait augmenter le PIB des États-Unis par près de 9% et le PIB de la zone euro par près de 13%. Au Japon, les possibilités de croissances sont encore plus importantes avec un gain possible de 16%.

« Il y a beaucoup d'opportunités qui surgissent durant ces moments d'adversité, souligne Lou Pagnutti. Il est temps de reconnaître que le leadership féminin n'est pas seulement « une belle chose à avoir » mais également un impératif économique et un avantage compétitif. »
Ernst & Young cite le magazine The Economist qui soutenait dans ses pages que, depuis les dernières décennies, les femmes avaient contribué plus au PIB mondial que les nouvelles technologies ou les marchés émergents de la Chine et de l'Inde.

De plus, selon un rapport de Catalyst, les compagnies figurant au top 500 du magazine Fortune qui avaient plus de femmes sur leurs conseils d'administration ont enregistré de meilleures performances financières en 2007 que celles ayant une représentation féminine inférieure à ce niveau.

Une étude menée en 2007 par McKinsey démontre que les entreprises comptant trois ou plus de femmes dans des positions de haute-gestion avaient de meilleurs résultats que les compagnies qui ne comptaient pas de femmes dans leur haute-direction. La performance des entreprises était évaluée selon une série de mesure d'excellence organisationnelle.

Ernst and Young conseille aux compagnies canadiennes de cultiver les qualités de meneuses de leurs employées en créant un plan qui vise délibérément à amener des femmes dans des positions de leadership afin d'augmenter la compétitivité de l'entreprise.

Avec IE

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