Apple : sans son cœur de pomme

Publié le 15/01/2009 à 18:12

Apple : sans son cœur de pomme

Publié le 15/01/2009 à 18:12

Par lesaffaires.com
Bien qu'Apple soit bien positionnée dans le marché des technologies, le départ en congé de maladie de Steve Jobs n'est pas une bonne nouvelle comme le prouve la réaction des investisseurs.


Il semble que le problème soit que Steve Jobs en mène peut-être trop large dans l'entreprise. En fait, personne ne pourra prendre en charge tous les rôles qu'occupe le président et chef de la direction d'Apple, selon Peter Burrows, journaliste pour BusinessWeek.

Lorsque le gourou d'Apple était revenu à la barre de l'entreprise en 2004 après une chirurgie pour un cancer du pancréas, il avait admis à BusinessWeek qu'il était la «force gravitationnelle» de l'organisation.

L'absence d'un plan de relève

Comment donc les investisseurs peuvent-ils ne pas être inquiets ? Depuis des mois, voire des années, l'absence d'un plan de succession pour Steve Jobs fait couler beaucoup d'encre dans les journaux et les magazines économiques. Apple, qui confit actuellement le rôle de président et chef de la direction à son chef des opérations, Tim Cook, évite continuellement d'aborder le sujet du plan de relève de Steve Jobs.

Le problème est qu'Apple est peut-être en train de perdre sa «force gravitationnelle» qui maintient l'entreprise en place. Steve Jobs, 53 ans, sera absent jusqu'en juin pour s'occuper de ses problèmes de santé, qui sont plus graves qu'anticipés, selon ce qu'avance le fabricant du i-Pod.

Le cœur de la pomme

Lorsque Steve Jobs est revenu, en 1996, chez Apple, l'entreprise était au bord de la faillite. Le perfectionniste a depuis ce temps inspiré son équipe à créer des produits élégants et qui définissent la tendance, écrit Peter Burrows de BusinessWeek.

Le gourou du marketing a aussi été celui qui a remis Apple sur la carte avec ces publicités originales telles que « I'm a Mac ».

Le président et chef de la direction organise aussi des réunions, tous les lundis, avec les cadres intermédiaires de l'entreprise pour prendre les importantes décisions. Mais sa plus grande valeur est probablement son pouvoir de convaincre ses 32 000 employés que l'organisation peut entrer de nouveaux marchés, qu'elle peut créer de nouveaux produits, et évidemment, qu'Apple peut surpasser la compétition à tous coups.

La question fondamentale est de savoir s'il y a chez Apple un autre Steve Jobs ou si une relève existe vraiment ?

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