L'entreprise se préoccupe aussi des "risques d'exécution non négligeables" associés au processus l'approbation de la transaction par les autorités, le Bureau de la concurrence notamment. TMX affirme que la proposition de Maple "ne prévoit aucun dédommagement" en sa faveur advenant que les autorisations nécessaires ne soient pas obtenues.
Aux yeux de TMX, l'acquisition par le LSEG permettrait en revanche d'accroître le "rayonnement et le leadership du Canada sur la scène mondiale" tout en assurant la pérennité de ses différentes filiales au Canada.
Le vice-président de la Banque Nationale, Luc Bertrand, s'est dit déçu du rejet de l'offre du consortium Maple.
"Nous sommes déçus que TMX n'ait pas voulu discuter de l'offre que nous lui avons faite, et que nous considérons nettement supérieure. Depuis l'annonce de notre proposition, le prix de l'action du Groupe TMX est bien supérieur à sa valeur implicite selon la Bourse de Londres. Nous remarquons que la transaction est également assujettie à une importante réglementation et à d'autres conditions. Nous déterminerons les étapes à suivre le moment venu."
Le consortium Maple regroupe la Banque Nationale (TSX:NA), la CIBC (TSX:CM), la Banque TD (TSX:TD), la Banque Scotia (TSX:BNS) ainsi que cinq fonds de retraite, dont la Caisse de dépôt, le Régime de retraite des enseignants de l'Ontario et le Fonds de solidarité FTQ.
L'action de TMX a clôturé à 44,06 $ vendredi, en hausse d'un cent, à la Bourse de Toronto.