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1. Quelle est la meilleur manière d'obtenir une promotion? Eh bien, il suffit de le dire. Imaginez deux cadres d’une même entreprise qui font sensiblement le même boulot et qui l’exécutent avec la même compétence. Le premier candidat s’acquitte de sa tâche, tout simplement. Le second aussi, mais il s’implique dans les séminaires de formation, et n’hésite pas à demander à son supérieur des conseils pour éventuellement devenir gestionnaire au sein de l’entreprise. Qui, selon vous, aura une promotion en premier? Vous l’aurez deviné : la plupart du temps, c’est celui qui fait clairement connaître ses ambitions de façon délicate, mais affirmée. C’est, selon le Harvard Business Review, la meilleure approche pour gravir les échelons rapidement. À condition, évidemment, d’avoir les compétences et de livrer la marchandise. «Il peut vous sembler évident que tout le monde souhaite avoir une promotion, mais ce n’est pas toujours le cas. Il arrive souvent que les gens soient satisfaits de leur poste actuel, ou qu’ils soient moins pressés d’arriver au sommet», résume la prestigieuse revue. Alors, aussi bien jouer cartes sur table.
2. L’économie de partage va changer en 2017. On en parle encore comme d’un phénomène somme toute marginal, mais l’économie de partage, aussi appelé l’économie des petits boulots, s’incrustera un peu plus dans les habitudes du marché du travail en 2017. Les entreprises qui emploient des contractuels et des employés à temps partiel risquent de voir leur relation de travail avec ces externes être normalisée, ne serait-ce que par le temps qui passe, tout simplement, mais aussi en raison d’autres facteurs. Comme les outils de travail, qui s’ajustent à ce nouveau style de vie : des outils collaboratifs en ligne, des solutions de conférences recourant à la réalité virtuelle pour regrouper les télétravailleurs, etc. Tout ça, constate Fast Company, contribuera à accélérer la croissance de cette nouvelle économie. L’arrivée de jeunes professionnels, ceux qui ont avant tout connu les années plus difficiles suivant la crise de 2009, renforcera ce modèle, ajoute la publication américaine. Ceux-là ne croient pas à une carrière linéaire, rattachée à un seul employeur. Bref, aussi bien s’y faire.
3. La réalité virtuelle comme solution aux coûts grimpants des espaces de travail. C’est le souhait que fait Michael Litt, PDG de Vidyard, à Toronto. Selon lui, en combinant la réalité virtuelle au télétravail, les entreprises pourraient réduire sensiblement cette dépense parfois importante qu’est l’espace de bureau au centre-ville. Problème encore plus criant quand l’entreprise est une PME en forte croissance qui doit embaucher massivement tous les mois… «Ça aiderait à améliorer l’engagement et la rétention des travailleurs», ajoute M. Litt, citant une étude de Deloitte selon laquelle ce roulement d’employés est un des facteurs les plus coûteux pour une petite entreprise. Et si la réalité virtuelle semble une bonne façon de réunir tout le monde dans un même espace, aussi virtuel soit-il, il existe déjà des solutions simples : des applications d’appels vidéo comme Skype ou Hangouts fera le boulot. À condition d’avoir une culture d’entreprise qui favorise le télétravail, ce qui n’est pas toujours le cas…
4. Les investisseurs semblent placer leurs billes en vue d’une déception sur le front de l’emploi américain. Les principaux indices à Wall Street reculent dans cette ambiance morose. Vers 7h50, le S&P 500 se déprécie de 0,04% sur le marché hors cote avant l’ouverture. Le Dow Jones perd 0,06%. Le Nasdaq résiste avec une modeste hausse de 0,03%.
5. Le déficit budgétaire à Ottawa devrait sévir jusqu’en 2050, selon un document mis en ligne par le ministère des Finances le 23 décembre dernier cité par La Presse. Si le tir n’est pas corrigé, l’équilibre budgétaire ne serait retrouvé qu’en 2050. Ainsi, la dette devrait atteindre 746,4 G$ en 2021. Elle gonflerait par la suite jusqu’à 1483,5 G$ en 2055. Toutefois, le poids de la dette devrait passer de 30,4% à 17,3% par rapport à la taille de l’économie. Autrement dit, la dette serait contrôlée par rapport au Produit intérieur brut (PIB), mais il s’agit d’un changement de cap par rapport aux autres gouvernements qui visaient l’équilibre budgétaire.
6. Parier sur les actions d’Argentine pourrait être payant, croit l’équipe d’économistes de Morgan Stanley. Leurs analystes affirment que la Bourse argentine pourrait progresser jusqu’à 285% en cinq ans! L’économie revient enfin à la normalité après les années mouvementées suivant la crise de la dette en 2002, selon eux. Le chiffre mirobolant de 285% est toutefois le scénario le plus optimiste. Le milieu de leur fourchette se situe à 133%.
7. Finalement, le fameux mur promis par le président élu Donald Trump ne sera pas payé par le Mexique, du moins durant le premier paiement. Les élus républicains au Congrès planchent sur une stratégie législative qui reviendrait à faire payer les contribuables américains, selon un article de Politico. Le Congrès républicain se prépare à réactiver une ancienne loi signée par George W. Bush afin de commencer la construction du mur. Réactiver une ancienne loi permettrait de lancer le chantier rapidement en évitant un blocage des élus démocrates, car ce processus législatif serait plus facile à mettre en branle. Il reviendrait ainsi aux contribuables américains de payer pour le mur. Implicitement, cela revient à dire que les contribuables mexicains ne se retrouveront pas avec la facture. Donald Trump a réagi à l’histoire de Politico en accusant les médias «malhonnêtes» d'omettre de dire que les « Mexicains rembourseront » les fonds déployés par Washington.
8. « C’est la faute au Brexit ». Le chef cuisinier vedette Jamie Oliver prévoit fermer six de ses restaurants italiens en Grande-Bretagne. Il explique cette décision par la dépréciation de la livre sterling qui a entraîné une hausse des coûts «insoutenables» pour les restaurants qui ne servent pas suffisamment de clients. L’huile d’olive italienne fait partie des produits importés dont les coûts ont augmenté. Les fermetures ne représentent que 5% des employés et des revenus de la chaîne de restaurants. M. Oliver maintient son projet d’ouvrir 22 restaurants à l’extérieur du Royaume-Uni cette année.
9. À l’agenda, Ouverture officielle des Hivernales, le premier grand rassemblement du 375e anniversaire de Montréal. Aussi, Statistique Canada dévoile les données sur la population active pour le mois de décembre 2016. De plus, Le Groupe Jean Coutu tient une conférence téléphonique pour discuter de ses résultats du troisième trimestre de l'exercice financier 2017.
10. Le pont le plus haut du monde est enfin ouvert. Oubliez le futur pont Champlain. Après trois ans de travaux, le pont Beipanjiang dans le sud de la Chine vient d’ouvrir à la circulation. Il n’a coûté que 200 millions de dollars, mais il est situé à 565 mètres d’altitude, ce qui en fait le pont le plus élevé au monde. D’une distance de 1,34 km, lie les provinces du Yunnan et de Guizhou. À voir!
Harvard Business Review, Fast Company, La Presse, Business Insider, Bloomberg, La Presse canadienne
