Opel éliminera 8300 emplois eu Europe

Publié le 09/02/2010 à 10:30

Opel éliminera 8300 emplois eu Europe

Publié le 09/02/2010 à 10:30

Par La Presse Canadienne

Le directeur général d'Opel Nick Reilly affirme que le constructeur solliciterait 2,7 milliards d'euros d'aide gouvernementale. Photo : Bloomberg

Le plan de restructuration du constructeur automobile Opel prévoit la suppression de 8300 d'emplois en Europe, ainsi qu'un appel de fonds aux gouvernements européens concernés de 2,7 milliards d'euros.

Le plan prévoit la suppression de 1300 emplois administratifs et commerciaux, en plus de licenciements dans les usines du constructeur, filiale de General Motors en Europe. Il confirme la fermeture de l'usine d'Anvers, en Belgique, et le licenciement de ses 2377 employés. La production de l'Astra HB3 sera transférée à l'usine de Bochum, en Allemagne.

Ailleurs en Europe, 1799 emplois seront supprimés à Bochum, 900 à Saragosse (Espagne), 892 à Ruesselsheim (Allemagne) où est basé le siège d'Opel, 300 à Eisenach (Allemagne), 369 à Luton (Angleterre), et 300 à Kaiserslautern (Allemagne). Les usines de Gliwice (Pologne) et d'Ellesmere Port (Angleterre) devraient échapper aux coupes franches.

Reinald Hoben, membre du conseil d'administration d'Opel, a par ailleurs indiqué que 2000 employés allemands avaient accepté un départ à la retraite anticipé, indépendamment du plan de restructuration. Ces départs s'échelonneront sur 2012 et 2013.

Détaillant le plan de restructuration, le directeur général d'Opel Nick Reilly a indiqué mardi que le constructeur automobile solliciterait également 2,7 milliards d'euros de la part des gouvernements européens concernés sous la forme de prêts et de garanties de prêt. General Motors a déjà injecté 600 millions d'euros en plus de 650 millions de paiements en avance pour assurer les liquidités d'Opel.

"Notre estimation est que le processus total devrait prendre plusieurs semaines avant d'être achevé, mais nous pensons avoir suffisamment de liquidités durant cette période", a-t-il déclaré.

Nick Reilly n'a pas détaillé le montant qui serait demandé à chaque pays, ni l'état d'avancement des discussions, mais a affirmé: "Nous n'anticipons pas que nos demandes soient refusées".

Le ministre allemand de l'Economie Rainer Bruederle a de son côté fait savoir que GM souhaitait 1,5 milliard d'euros de garantie de prêts de la part de gouvernement et des Länder allemands. "Nous examinerons avec attention les documents qui sont maintenant en notre possession", a-t-il seulement déclaré. Il a rappelé que les pays européens s'étaient précédemment entendus sur la nécessité pour la Commission européenne de mener une évaluation préliminaire.

Roland Koch, gouverneur du Land de Hesse, où siège Opel, a clairement fait savoir que GM devait, selon lui, injecter plus d'argent. "Selon notre première évaluation, il sera nécessaire que GM, en tant que propriétaire, augmente de manière significative sa part dans la restructuration et le réalignement", a-t-il déclaré, selon l'agence allemande DAPD.

Nick Reilly a également annoncé qu'Opel entendait investir 11 milliards d'euros d'ici 2014 pour remplir trois objectifs principaux: produire des voitures attractives et de qualité, développer des modes de propulsion alternatifs, et s'élargir aux marchés du Proche-Orient et d'Asie.

"Nous pensons avoir un plan pour l'avenir qui fonctionnera et produira des résultats", a-t-il affirmé, précisant que le constructeur espérait revenir à l'équilibre d'ici 2011 et "réaliser des profits décents en 2012".

Opel et sa marque jumelle Vauxhall en Grande-Bretagne emploient au total 48.000 personnes en Europe, dont environ la moitié en Allemagne.

 

 

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