Le baril de pétrole bondit, Via Rail sourit

Publié le 23/02/2011 à 15:12, mis à jour le 23/02/2011 à 16:50

Le baril de pétrole bondit, Via Rail sourit

Publié le 23/02/2011 à 15:12, mis à jour le 23/02/2011 à 16:50

L’actuelle explosion du prix du baril de pétrole ne peut que favoriser Via Rail qui s’attend à ce que le nombre de ses passagers augmente de manière presque proportionnelle.

C’est en tout cas ce que Marc Laliberté, président et chef de la direction de la société ferroviaire, a déclaré cette après-midi à Montréal, en marge d’une conférence  devant l’Association des MBA du Québec.

En 2008, Via Rail avait enregistré une hausse marquée d’utilisation de ses services dans les jours suivant une flambée particulièrement abrupte du prix du baril de pétrole.

Les frais de carburants compte pour environ 10% des frais d’exploitation de Via Rail, a expliqué le président. Mais comme le nombre de passagers augmente généralement à chaque hausse du pétrole, Via Rail n’a jamais eu jusqu’à présent à imposer de surcharge sur le carburant comme c’est devenu pratique courante dans l’industrie aérienne.

D’ailleurs, le président a démenti la croyance que l’industrie aérienne constitue le concurrent principal de Via Rail. Pour lui, l’automobile –encore utilisée par plus de 90% des voyageurs dans le corridor Québec-Windsor- est le premier concurrent du train.

Ce qui n’a pas empêché, lors de son allocution, le nouveau jeune président du conseil d’administration de Via Rail, Paul G. Smith, 46 ans, de s’en prendre essentiellement aux désagréments du transport aérien pour faire valoir les avantages du train. 

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