Fedex: le bénéfice annuel bondit de 40%

Publié le 19/06/2012 à 08:09, mis à jour le 19/06/2012 à 11:11

Fedex: le bénéfice annuel bondit de 40%

Publié le 19/06/2012 à 08:09, mis à jour le 19/06/2012 à 11:11

Par AFP
Certes le groupe a publié des prévisions à première vue médiocres: le bénéfice courant par action du premier trimestre est attendu entre 1,45 et 1,60 dollar, et celui de l'année entre 6,90 et 7,40 dollars. Les analystes attendaient jusqu'à présent respectivement 1,70 et 7,42 dollars.

Mais pour les analystes de Deutsche Bank, vu que ces prévisions ne tiennent pas compte des économies promises, elles sont "meilleures qu'elles en ont l'air". "Nous espérons au moins 150 millions de dollars (d'économies) liées à la restructuration des expéditions Express aux États-Unis, et nous avons l'impression que cela pourrait être encore beaucoup plus", ont précisé ces analystes.

En outre le marché avait de quoi être rassuré par l'engagement pris par le PDG Frederick Smith à "livrer des bénéfices, des marges, des flux de trésorerie et des retours en hausse".

Le groupe, qui a déjà réduit sa flotte en retirant 24 avions vieillissants, a précisé par ailleurs qu'il prévoyait une réduction de 100 millions de dollars (à 3,9 milliards de dollars) de ses dépenses d'investissement car il prendra livraison de moins de nouveaux avions, et privilégiera les investissements dans les acheminements terrestres à "forte marge".

Lors d'une conférence téléphonique, le numéro deux Mike Glenn a indiqué qu'il tablait sur la poursuite d'une "croissance modérée" à la fois aux États-Unis et dans le reste du monde, en légère accélération en 2013 (+2,4%) par rapport à 2012 (2,2%).

Alors que le groupe est un des baromètres de l'activité économique, M. Graf a précisé que "les conditions médiocres de l'économie mondiale ont conduit les clients à basculer des services" les plus hauts de gamme et les plus rapides sur des services moins onéreux.

Paradoxe, le groupe a souffert durant la période mars-mai de volumes en baisse dans les expéditions prioritaires en Asie-Pacifique, une région où la croissance est dynamique.

Cette contre-performance est mise sur le compte d'une comparaison défavorable avec un excellent trimestre l'année précédente d'une part et d'autre part sur les clients du secteur des hautes technologies.

En revanche en Europe, Fedex continue à "surpasser ses performances de trimestre en trimestre".

Fedex, qui vient de finaliser l'acquisition du polonais Opek, est en passe de boucler celle du français Tatex. M. Smith a indiqué qu'il n'avait pas d'autre acquisition en vue pour le moment.

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