Ce sont d'ailleurs ces activités asiatiques soutenues qui ont permis à HSBC de traverser la crise en subissant moins de dommages que ses concurrents. Ce support devrait se poursuivre au courant des mois à venir puisque la croissance des marchés émergents devrait se chiffrer à 5,1% selon les estimations du Fonds monétaire international (FMI).
Par contre, les activités américaines d'USBC ont continué à couler les finances de l'institution bancaire qui a pris une provision de près de 4,3 milliards de dollars (G$) afin de couvrir des dépenses éventuelles liées à de mauvais prêts. Durant le trimestre, les dépréciations liées à des créances douteuses ont connu une hausse de 700 M$.
« Les activités américaines pourraient continuer à se détériorer à proche et à moyen terme, a déclaré Michael Geoghegan lors d'une téléconférence. Nous demeurons très bien capitalisés et nous sommes heureux de notre base de capitaux. »
Afin de tenter d'endiguer ses difficultés américaines, HSBC a injecté près de 1,3 G$ dans ses activités locales. Rappelons que ce sont les filiales américaines d'HSBC qui ont été parmi les premières institutions financières à déclarer des pertes liées aux crédits hypothécaires.
Avec le New York Times