La biopharmaceutique montréalaise Theratechnologies a creusé sa perte au deuxième trimestre malgré le fait que ses revenus ont doublé par rapport au même trimestre l'an dernier grâce au début de la vente de son produit vedette.
La perte nette a été de 5,9 millions $, ou 10 cents par action, comparativement à une perte nette de 4,8 millions $, ou 8 cents un an plus tôt.
Les analystes sondés par Bloomberg anticipaient une perte nette par action de 8 cents.
Les revenus consolidés ont atteint 3,5 millions $, comparativement à 1,7 million $ un an plus tôt, soit une progression de 102,9 %.
Les revenus de 2011 comprennent les ventes du médicament Egrifta à EMD Serono pour revente et par les redevances versées par EMD Serono sur les ventes réalisées chez les clients des États-Unis. L'an dernier, aucune vente du médicament n'avait été effectuée au deuxième trimestre.
Même si les ventes sont « encore modestes, nous nous attendons à ce que les ventes et les redevances augmentent régulièrement au cours des prochains trimestres à mesure que les ordonnances du produit que nous venons de lancer continueront de croître », a indiqué Luc Tanguay, premier vice-président exécutif et chef de la direction financière de Theratechnologies.
De plus, la société a « déposé plusieurs demandes d'approbation réglementaires dans d'autres marchés importants afin de maximiser le potentiel commercial d'Egrifta », a souligné John-Michel T. Huss, président et chef de la direction de Theratechnologies.
Lors du deuxième trimestre, les frais généraux et administratifs ont augmenté de 88,6 %, à 3,7 millions $, alors que les frais de vente et de développement de marché ont reculé, passant de 765 000 $ à 569 000 $.
