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Malgré le fait qu'Ottawa bloque pour l'instant l'acquisition de Potash Corp par BHP Billiton pour 40 milliards $, le plus grand producteur d'engrais de Russie étudie la possibilité de faire une offre conjointement avec des compétiteurs sur la minière de la Saskatchewan.
PhosAgro est en « consultations intensives » avec le gouvernement de Russie et des banques locales et étrangères à ce sujet, a indiqué la compagnie dans un courriel. Selon leurs déclarations, une annonce serait faite après le 15 novembre.
Selon le quotidien russe Vedomosti, le président de Phosagro Vladimir Litvinenko a demandé personnellement au premier ministre russe, Vladimir Poutine, de soutenir une possible transaction et une demande de financement auprès des banques russes.
Phosagro aurait déjà obtenu l'accord préliminaire de plusieurs banques canadiennes afin d'obtenir la moitié des fonds nécessaires, indique le Vedomosti.
Par ailleurs, Moscou aurait demandé aux producteurs d'engrais de Russie d'envisager une éventuelle transaction, selon OAO Acron, un autre joueur important de l'industrie locale de l'engrais.
Quelques manufacturiers de fertilisants du pays étudient une possible fusion pour augmenter leur production, pendant que les terres arables occupent de moins en moins de superficie et que la demande internationale pour la nourriture augmente toujours.
PhosAgro ne pourrait cependant procéder seule, puisqu'il s'agit d'une société significativement plus petite que Potash Corp.
Selon Bloomberg et Reuters.
