Un projet au stade embryonnaire
François Morin affirme que le projet d’automatisation avait démarré, mais qu’il était au stade embryonnaire. Par exemple, «on n’avait pas encore fait la mise au point avec l’employeur sur la question du déplacement des employés».
Le porte-parole syndical ajoute que la négociation portait en partie sur ce projet. La portée de l’accréditation syndicale, des changements au statut de certains postes et la liberté d’expression syndicale étaient au cœur des enjeux, dit M. Morin.
Pour le moment, Investissement Québec suit attentivement la situation et affirme qu’il s’agit «d’un lock-out et non d’une fermeture».
En général, les clauses contractuelles de la société d’État prévoient des clauses sur le maintien des emplois dans une période de temps suivant l’investissement, par exemple cinq à dix ans, explique Chantal Corbeil. Dans le cas d’un défaut à ce genre de clause, Investissement Québec pourrait réclamer les subventions.
La direction de l’usine de Varennes a refusé de commenter la situation, préférant nous rediriger au siège social de l’entreprise, au Texas, où nos appels sont restés lettre morte.