Bell-Astral, un «point de non retour», affirme Pierre Karl Péladeau

Publié le 11/09/2012 à 10:55, mis à jour le 11/09/2012 à 13:44

Bell-Astral, un «point de non retour», affirme Pierre Karl Péladeau

Publié le 11/09/2012 à 10:55, mis à jour le 11/09/2012 à 13:44

[Photo-montage : Les Affaires.com]

L’acquisition annoncée d’Astral par Bell devrait être purement et simplement rejetée, sous peine de marquer un « point de non retour », a fait valoir mardi matin le PDG de Quebecor, Pierre Karl Péladeau.

M. Péladeau et la haute direction de Quebecor ont tenté de convaincre le CRTC qu’autoriser cette transaction créerait un géant « monstrueux » qui dominerait à la fois les marchés francophone et anglophone, un avantage nettement plus important que sa propre position dans le marché francophone.

Selon Quebecor, seul le rejet de la transaction peut empêcher ces conséquences néfastes.

« Quelles que soient les conditions que vous pourriez imposer, elles deviendront la cible des centaines de spécialistes en affaires réglementaires et de lobbyistes que Bell emploie pour contourner la volonté et l’intérêt général des Canadiens », a déclaré M. Péladeau.

Celui-ci a par ailleurs affirmé qu’il n’était pas intéressé à se porter lui-même acquéreur d’Astral, advenant le rejet de la transaction par le CRTC.

Domination du marché publicitaire, page 2

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