Les drones au service des courtiers immobiliers


Édition du 11 Octobre 2014

Les drones au service des courtiers immobiliers


Édition du 11 Octobre 2014

Une prise de vue aérienne classique permet de prendre des clichés à une hauteur seulement de 300 mètres (1 000 pieds), les avions de type Cessna n’étant pas autorisés à se rendre plus bas.

Popularité grandissante

Contrairement aux locations d'hélicoptères ou aux avions qui peuvent coûter très cher aux courtiers, les services de photographie par drone ne coûtent que quelques centaines de dollars, constate Manon Stébenne, porte-parole de la Chambre immobilière du Grand Montréal. «C'est clairement un outil qui va permettre de démocratiser la photographie aérienne», affirme-t-elle. Selon Mme Stébenne, de plus en plus de courtiers connaissent ce nouveau service, qui est appelé à connaître une popularité grandissante.

Un des principaux avantages des drones est de pouvoir se déplacer plus «librement» dans les airs, avance le photographe Martin Berger, qui s'est acheté il y a deux ans un drone et a créé le service Drone immobilier. Il explique que les prises de vue aériennes classiques permettent de prendre des clichés à une hauteur seulement de 300 mètres (1 000 pieds), les avions de type Cessna n'étant pas autorisés à se rendre plus bas. «Avec le drone, on peut choisir la hauteur de prise de vue la plus adaptée à la résidence et au terrain, afin que tous les éléments soient rassemblés dans une seule image panoramique», indique-t-il.

Le frère de Martin Berger, Daniel Berger, est courtier immobilier spécialisé dans la vente de copropriétés sur l'île de Montréal. «Les drones se sont avérés très utiles pour vendre des condos en cours de construction», confie-t-il. Souvent, les clients ont de la difficulté à imaginer à quoi le condo ressemblera. Grâce au drone, il est possible de montrer notamment la vue à l'étage du futur logement et l'axe de la lumière. «Ce sont des détails qui peuvent vraiment contribuer à convaincre des acheteurs», assure-t-il.

Le hic de la réglementation

Martin Berger admet que la réglementation récente entourant les drones ralentit son travail. Transports Canada, qui exige une demande d'approbation pour chaque utilisation du drone, peut prendre jusqu'à trois semaines pour donner son aval. Pour en finir avec ces délais, le photographe a réclamé un permis général. «J'ai assez confiance de l'obtenir dans les prochaines semaines, cela me permettra d'avoir les approbations en quelques jours seulement», dit-il.

> 200 $: Pour un peu moins de 200 $, un courtier peut bénéficier de six photos prises à l’aide d’un drone.

À la une

Les importations d’électricité ont dépassé les exportations au Canada

Le Canada a importé plus d’électricité des États-Unis qu’il en a exporté, pour la première fois en huit ans.

Bourse: Wall Street clôt en légère hausse

Mis à jour le 29/04/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. La semaine sera cruciale pour la politique monétaire et les marchés.

Bourse: les gagnants et les perdants du 29 avril

Mis à jour le 29/04/2024 | LesAffaires.com et La Presse Canadienne

Voici les titres d'entreprises qui ont le plus marqué l'indice S&P/TSX aujourd'hui.