Port de Montréal: Québec et Toronto demandent l'aide d'Ottawa

Publié le 17/08/2020 à 09:27

Port de Montréal: Québec et Toronto demandent l'aide d'Ottawa

Publié le 17/08/2020 à 09:27

Par La Presse Canadienne
Des manifestants devant le port de Montréal

(Photo: Ryan Remiorz pour La Presse canadienne)

Les gouvernements du Québec et de l’Ontario ont envoyé une lettre conjointe au gouvernement fédéral lui demandant « d’exercer son leadership » face à la grève générale illimitée des débardeurs au Port de Montréal entamée il y a une semaine.

Ottawa doit poursuivre ses efforts « visant à favoriser le dialogue entre les parties dans le but qu’elles parviennent rapidement à une entente négociée », écrivent le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet, le ministre de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon et leurs homologues ontariens Monte McNaughton et Victor Fedeli.

Les ministres se disent « préoccupés » par les effets de ce conflit de travail sur la chaîne d’approvisionnement économique du Québec, de l’Ontario et de l’est du Canada dans leur missive à l’intention de la ministre fédérale du Travail, Filomena Tassi, et de son collègue ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, Navdeep Bains.

Ils disent « rejoindre » la communauté d’affaires. Cette dernière avait, le jour même du déclenchement de la grève, convoqué les médias pour réclamer une intervention du gouvernement fédéral afin de forcer la reprise des activités au port.

« Ces activités représentent 19 000 emplois directs, indirects et induits, et elles sont au cœur d’un écosystème économique réunissant les importateurs et exportateurs canadiens, dont 6300 entreprises en transport et logistique, insistent les signataires. Le Port de Montréal est donc indispensable pour les activités des entreprises parties prenantes de cet écosystème. »

Le Syndicat des débardeurs du Port de Montréal affilié au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) avait expliqué avoir déclenché cette grève en réaction à la modification de leurs conditions salariales et après avoir constaté « un lock−out technique » lorsque plusieurs navires ont été détournés vers d’autres ports, ce qui retirait du travail aux syndiqués.

Les pourparlers achoppent principalement sur la question des horaires de travail. La convention collective entre le syndicat et l’AEM est échue depuis le 31 décembre 2018.

 

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