L'an dernier, 28 900 Québécois ont lâché un emploi qu'ils jugeaient insatisfaisant, indique Statistique Canada. Ce dernier chiffre ne représente sans doute qu'une très faible partie de ceux qui songent à partir, mais le cheminement peut aussi se révéler très bénéfique pour les personnes qui choisissent finalement de ne pas bouger.
«Même si, à la fin du processus de réflexion, la personne décide de garder son poste, ça peut être très positif. Des fois, ce n'est pas l'emploi qu'il faut changer, mais le gars ou la fille», souligne Danielle Lapointe, conseillère en ressources humaines agréée et coach.
«J'ai des clients qui, après avoir développé une nouvelle approche, se rendent compte que c'est leur job actuel qui leur procure le plus de satisfaction», raconte M. Benzimra.
«Parfois, ce n'est pas de changer d'emploi dont les gens ont besoin pour retrouver le bonheur, mais simplement de moins travailler, souligne Nathalie Masson, coach certifiée chez Espace Temps Coaching. Peut-être que la moitié des personnes qui entreprennent un processus pour changer d'emploi ne changent finalement pas. Ce qui ne les empêche pas d'être plus heureuses, parce qu'elles ont cheminé.»
Mais si, après une longue réflexion, vous arrivez à la conclusion que vous êtes mûr pour un changement, Mme Gingras vous donne trois conseils : déterminez ce qui vous allume dans la vie ; décidez du premier geste que vous poserez pour changer votre situation ; et déterminez la date à laquelle vous le ferez.
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