Tout lâcher... et rebondir

Publié le 03/03/2012 à 00:00

Tout lâcher... et rebondir

Publié le 03/03/2012 à 00:00

Patron insupportable, restructuration, divorce, etc., «les raisons de vouloir changer d'air sont nombreuses», reconnaît la coach professionnelle Hélène Morais.

Depuis trois ans, Mme Gingras ressentait un malaise grandissant. «Mon travail m'alimente, mais il ne me nourrit plus.»

Ce n'est pas la première fois que Mme Gingras «fugue» : à 35 ans, la secrétaire de direction était retournée à l'Université Laval à plein temps pendant quatre ans pour faire un baccalauréat en administration des affaires. «Je me disais : à cet âge, je sais ce que je veux.»

Mais comme elle dit si bien, «on ne veut pas la même chose toute sa vie». Au milieu de la quarantaine, ses deux enfants ayant quitté la maison, les questions existentielles ont refait surface. La perte de son emploi et une tentative de vie à deux ratée n'ont fait qu'accroître son inconfort.

«Quand une personne entame ce type de réflexion, il faut qu'elle se demande si c'est vraiment son travail qui la rend malheureuse ou si ce ne serait pas plutôt sa vie en général», précise Yaniv Benzimra, psychologue du travail chez Psychologues Consultants Y2.

Devenue consultante en 2006, Mme Gingras effectue quelques mandats qui sollicitent ses compétences d'administratrice agréée, mais qui comportent un aspect humain et pas seulement mathématique. Ça l'allume ! Puis, en 2010, on lui offre un bel emploi permanent chez Bombardier Aéronautique. «J'étais très positive face à mes nouvelles fonctions, mais mon ballon s'est dégonflé.»

C'est à ce moment qu'elle rencontre un ancien cadre de Bombardier Transport, devenu coach après son départ. «Quand il a eu fini de me raconter ce qu'il faisait, je me suis tout de suite dit : c'est ce que je veux faire !»

En septembre 2010, tout en travaillant chez Bombardier, Mme Gingras commence une formation de coach chez Coaching de gestion. Ses patrons sont au courant. «Je suis une fille transparente.» La formation durera environ 120 heures.

Pour la suite des choses, la mort tragique de sa collègue de travail finira de la convaincre que le meilleur moment pour agir, c'est toujours maintenant. Fin 2012, elle aura obtenu son titre de coach certifiée. Elle fait déjà du coaching une journée par semaine. «Je me donne jusqu'en 2017 pour devenir coach à plein temps, à mon compte, mais j'espère que ce sera avant ça.»

Aussi simple que ça ! Sur papier... Parce qu'en pratique, le processus est souvent long et déstabilisant. «Il faut accepter dès le départ qu'il n'y a pas de chemin facile pour faire des changements radicaux dans sa vie. Mais faire un job qu'on n'aime pas pendant 20 ans, c'est encore plus difficile», rappelle Mme Morais.

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