Avec une rémunération globale de 24,2 M$, le nouveau jeune patron de Barrick Gold, Aaron Regent, n'aura pas ressenti la crise. On le voit aux côtés d'un vétéran, Peter Munk, président du conseil d'administration de l'entreprise. Photo: Bloomberg
La récession a beau avoir frappé fort pour le Canadien moyen, un nouveau sondage suggère que les patrons ont réussi à se tirer remarquablement bien de la tempête.
Un examen des 100 plus importants salaires versés aux patrons des compagnies canadiennes cotées en Bourse révèle que chacun d'entre eux a reçu, en moyenne, 6,6 millions $ en 2009.
Rien à voir avec les 42 988 $ gagnés en moyenne par travailleur au pays, et le montant est titanesque face aux 19 877 $ correspondant au salaire minimum annuel.
Cette étude, menée par le Centre canadien de politiques alternatives, laisse entendre que les patrons les mieux payés du pays encaissent 155 fois le salaire du Canadien moyen.
Selon l'auteur Hugh Mackenzie, les Canadiens peuvent effectivement continuer à ressentir l'impact d'une récession mondiale causée par de la spéculation financière insensée, mais l'élite du milieu canadien des affaires a conservé sa position privilégiée.
Le plus important salaire est allé à Aaron Regent, de la minière Barrick Gold, qui a gagné 24,2 millions $ en 2009, selon les calculs de M. Mackenzie. Hunter Harrison, patron du Canadien National, se classe deuxième avec 17,3 millions $, suivi de Gerald Scwartz d'Onex, à 16,7 millions $.