Gagner un référendum est encore possible, croit le chef du PQ

Publié le 20/09/2022 à 10:41, mis à jour le 20/09/2022 à 13:00

Gagner un référendum est encore possible, croit le chef du PQ

Publié le 20/09/2022 à 10:41, mis à jour le 20/09/2022 à 13:00

Par La Presse Canadienne

Paul St-Pierre-Plamondon était à Tadoussac pour dévoiler ses promesses de lutte à l'analphabétisme. (Photo: La Presse Canadienne)

 

Gagner un référendum est encore possible, croit le chef du PQ
 
Tadoussac — Tenir un référendum gagnant sur l’indépendance est encore possible, croit Paul St-Pierre Plamondon, tandis que le Parti québécois (PQ) et Québec solidaire affirment chacun que la stratégie indépendantiste de leur adversaire est vouée à l’échec.
«L'indépendance du Québec ressort dans tellement de sujets au quotidien, tellement de refus de la part du Canada, mais surtout presque pas d'avenir pour le Québec sur le plan du poids politique, de l'aspect de la langue», répond Paul St-Pierre Plamondon en conférence de presse à Tadoussac, mardi.
«C'est toujours entre les mains de la population. La population du Québec peut toujours choisir de décider par elle-même de comment sont dépensés leurs impôts, décider d'exister à l'international.»
Cet optimisme survient tandis que le co-porte-parole de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, affirme qu’un changement de stratégie est nécessaire pour accéder à l’indépendance. 
«La méthode référendaire classique n’a pas fonctionné à deux reprises, a dit Gabriel Nadeau-Dubois lors d’une entrevue éditoriale avec «Le Soleil». On peut tenter de le refaire, et le refaire, et le refaire, c’est ce que semble proposer le Parti québécois. Nous, on fait un pari différent.»
Paul St-Pierre Plamondon rétorque que la stratégie d’assemblée constituante de Québec solidaire est vouée à l’échec, selon lui. 
«Si le raisonnement est de dire :"on finit à 50-50 en 1995, donc ce qu'on va faire, c'est de compliquer davantage le processus, réduire les probabilités de succès en essayant de s'entendre sur tous les aspects d'une constitution parce qu'en 1995, ça passé proche. Le raisonnement à sa face même, il est faux. Il est mal fondé.»
Sondage favorable
«Humble», Paul St-Pierre Plamondon était tout sourire tandis qu’un sondage Léger publié plus tôt dans le «Journal de Montréal» démontre une tendance lui étant favorable.
Paul St-Pierre Plamondon arrive maintenant au deuxième rang comme celui qui ferait le meilleur chef d’opposition à 21 %, derrière Gabriel Nadeau-Dubois à 28 %. Il était quatrième. Les intentions de vote du PQ sont en hausse de deux points de pourcentage à 13 %, toujours selon le sondage.
Le chef du PQ n’a pas répondu à savoir si cette remontée survenait trop tard et sur l’impact de cette remontée sur la course dans les régions du Québec.
Il s’est contenté de réitérer son plan de match au cours de la campagne. «On mène la campagne qu'on voulait mener. Une campagne authentique sur les sujets qui sont essentiels pour l'avenir. On parle du français ce matin. L'environnement, les changements climatiques, la dignité des aînés, le droit des Québécois de décider pour eux-mêmes. On ne changera pas d'un pouce notre campagne.»
Lutte à l'analphabétisme
Paul St-Pierre-Plamondon était à Tadoussac – située dans la circonscription de René-Lévesque, que la formation souverainiste espère conserver le 3 octobre – pour dévoiler ses promesses de lutte à l'analphabétisme. 
Il promet d’augmenter les ressources financières consacrées à la lutte à l’analphabétisme et veut que le français soit davantage pris en compte dans les évaluations des étudiants. 
Un gouvernement péquiste fournirait notamment une compensation financière aux Québécois qui se lanceraient dans un processus d'alphabétisation. 
Le parti bonifierait également de 460 millions de dollars par année le financement des organismes qui se consacrent entre autres à l'alphabétisation des adultes. 
Par Stéphane Rolland

 

Tadoussac — Tenir un référendum gagnant sur l’indépendance est encore possible, croit Paul St-Pierre Plamondon, tandis que le Parti québécois (PQ) et Québec solidaire affirment chacun que la stratégie indépendantiste de leur adversaire est vouée à l’échec.

«L'indépendance du Québec ressort dans tellement de sujets au quotidien, tellement de refus de la part du Canada, mais surtout presque pas d'avenir pour le Québec sur le plan du poids politique, de l'aspect de la langue», répond Paul St-Pierre Plamondon en conférence de presse à Tadoussac, mardi.

«C'est toujours entre les mains de la population. La population du Québec peut toujours choisir de décider par elle-même de comment sont dépensés leurs impôts, décider d'exister à l'international.»

Cet optimisme survient tandis que le co-porte-parole de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, affirme qu’un changement de stratégie est nécessaire pour accéder à l’indépendance. 

«La méthode référendaire classique n’a pas fonctionné à deux reprises, a dit Gabriel Nadeau-Dubois lors d’une entrevue éditoriale avec Le Soleil. On peut tenter de le refaire, et le refaire, et le refaire, c’est ce que semble proposer le Parti québécois. Nous, on fait un pari différent.»

Paul St-Pierre Plamondon rétorque que la stratégie d’assemblée constituante de Québec solidaire est vouée à l’échec, selon lui. 

«Si le raisonnement est de dire: "On finit à 50-50 en 1995", donc ce qu'on va faire, c'est de compliquer davantage le processus, réduire les probabilités de succès en essayant de s'entendre sur tous les aspects d'une constitution parce qu'en 1995, ça passé proche. Le raisonnement à sa face même, il est faux. Il est mal fondé.»

 

Sondage favorable

«Humble», Paul St-Pierre Plamondon était tout sourire tandis qu’un sondage Léger publié plus tôt dans le Journal de Montréal démontre une tendance lui étant favorable.

Paul St-Pierre Plamondon arrive maintenant au deuxième rang comme celui qui ferait le meilleur chef d’opposition à 21%, derrière Gabriel Nadeau-Dubois à 28%. Il était quatrième. Les intentions de vote du PQ sont en hausse de deux points de pourcentage à 13%, toujours selon le sondage.

Le chef du PQ n’a pas répondu à savoir si cette remontée survenait trop tard et sur l’impact de cette remontée sur la course dans les régions du Québec.

Il s’est contenté de réitérer son plan de match au cours de la campagne. «On mène la campagne qu'on voulait mener. Une campagne authentique sur les sujets qui sont essentiels pour l'avenir. On parle du français ce matin. L'environnement, les changements climatiques, la dignité des aînés, le droit des Québécois de décider pour eux-mêmes. On ne changera pas d'un pouce notre campagne.»

 

Lutte à l'analphabétisme

Paul St-Pierre-Plamondon était à Tadoussac – située dans la circonscription de René-Lévesque, que la formation souverainiste espère conserver le 3 octobre – pour dévoiler ses promesses de lutte à l'analphabétisme.

Il promet d’augmenter les ressources financières consacrées à la lutte à l’analphabétisme et veut que le français soit davantage pris en compte dans les évaluations des étudiants.

Un gouvernement péquiste fournirait notamment une compensation financière aux Québécois qui se lanceraient dans un processus d'alphabétisation.

Le parti bonifierait également de 460 millions de dollars par année le financement des organismes qui se consacrent entre autres à l'alphabétisation des adultes. 


Par Stéphane Rolland

À la une

Les profits d’Alphabet bondissent

17:08 | AFP

La maison mère de Google a été portée par la publicité, le cloud et l’IA.

Microsoft fait mieux que prévu au premier trimestre

17:19 | AFP

Dans les échanges électroniques postérieurs à la clôture de la Bourse, l’action Microsoft gagnait près de 5%.

Les prévisions d’Intel déçoivent

18:43 | AFP

Les prévisions pour la période en cours ont hérissé le marché.