Et le pdg de l'année 2010 est ...

Publié le 20/12/2010 à 11:43, mis à jour le 20/12/2010 à 12:47

Et le pdg de l'année 2010 est ...

Publié le 20/12/2010 à 11:43, mis à jour le 20/12/2010 à 12:47

Richard Lord a été élu pdg de l'année 2010 par nos lecteurs, au terme d'un questionnaire en ligne, mené du 10 au 17 décembre dernier. Photo: Quincaillerie Richelieu

C’est finalement à Richard Lord, le président et chef de la direction de Quincaillerie Richelieu, que revient le titre de pdg de l’année 2010.

C’est ce qu’ont décidé les lecteurs de LesAffaires.com, lesquels ont répondu massivement à l’appel lancé la semaine dernière sur le site Internet du journal Les Affaires.

Les lecteurs ont fait leur choix parmi une brochette de pdg, triés sur le volet par la rédaction, dont Alain Bouchard, de Couche-tard, Stanley Ma du Groupe MTY, Ian Greenberg d’Astral Media et Éric La Flèche, de Metro.

«D’être sur cette liste était déjà un grand honneur. Nous formons toute une équipe avec nos 1 300 employés, fournisseurs et clients. Mais de remporter le titre de pdg de l’année est certainement doublement emballant.», a déclaré dans une entrevue  M. Lord.

Dix acquisitions en un an

Il faut dire que le pdg de Quincaillerie Richelieu a connu une année qu’on pourrait facilement qualifier d’hyperactive, avec pas moins de neuf acquisitions complétées et une dizième, en chantier, qui devrait l’être d’ici la fin janvier.

Tant et si bien que l’entreprise de l’arrondissement Saint-Laurent, à Montréal, est devenue l’un des plus grands importateurs, distributeurs et fabricants de quincaillerie spécialisée d’Amérique du Nord. L’an dernier, ses ventes frôlaient les 425M$, soit dix fois le volume de vente de l’entreprise au début des années 1990.

Plus: Quincaillerie Richelieu en chiffres

Plus: Le classement des 10 pdg de l'année 2010

Et en pleine récession, et crise de l’immobilier aux États-Unis, le natif de Saint-Damasse-de-l’Islet, entre Montmagny et Lapocatière, en profite pour prendre de l’expansion, surtout au Sud de la frontière canado-américaine où Richelieu est présent depuis 1999. À l’heure actuelle, encore seulement 16% de ses ventes se font en territoire américain.

«Notre moyenne est d’environ deux aquisitions et demie par année. Mais les occasions sont là. Tout semble tomber en place au même moment. C’est lorsque les temps sont difficiles qu’il faut se positionner», explique-t-il.

Profits nets en hausse de 41%

On le comprendra, bien que l’innovation fasse partie des valeurs de l’entreprise, le gros de sa croissance aura moins été organique que le résultat d’acquisitions en série ces dernières années. C’est ainsi, par exemple, que seulement en 2010, Quincaillerie Richelieu aura réussi à accroître ses revenus annuels de quelque 90M$, ou de 20% de ses ventes.

Et la croissance devrait se poursuivre, si l’on en croit son président-directeur général. Au rythme de croissance actuel, l’entreprise dépassera aisément le cap du demi-milliard de vente en 2011 et de 700M$ d’ici deux ou trois ans.

Pour les neuf premiers mois de l’année, Richelieu a réalisé des ventes consolidées de 329,1M$, en hausse de 7,2% par rapport à la même date l’an dernier. Son bénéfice net a grimpé lui de 28,9M$, en hausse de 40,6% sur celui de la même période en 2009.

L'action à un sommet

La stratégie plaît aux investisseurs. L’action de Quincaillerie Richelieu a bondi de 43% depuis un an pour toucher un sommet des 52 dernières semaines le 16 décembre dernier à 31,48$. Soulignons que 67% des employés sont actionnaires de l'entreprise. M. Lord en détient 8%.

 

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