Crise médiatique chez les Carabins: l'image de l'Université de Montréal ternie?

Publié le 19/11/2010 à 15:25, mis à jour le 19/11/2010 à 15:37

Crise médiatique chez les Carabins: l'image de l'Université de Montréal ternie?

Publié le 19/11/2010 à 15:25, mis à jour le 19/11/2010 à 15:37

Enfin, pour couronner cette semaine noire : le départ d’un des ambassadeurs de l’équipe, l’ancien joueur des Alouettes Bruno Heppell.

Les chroniqueurs sportifs se sont déchaînés, certains parlant de «saloperie», d'autres «d’explications floues, incomplètes et nébuleuses», et de «programme en pleine crise».

Snob, l’Université de Montréal?

Dans un premier temps, souligne Bruno Delorme, la direction des programmes sportifs de l’Université de Montréal a mal géré cette crise. La règle numéro un, souligne-t-il, est de passer son message aux médias. Or ça n’a pas été fait.

«Les universités fonctionnent généralement en vase clos, et les gens de l’Université de Montréal n’ont pas vu venir la crise.»

Ce qui ressortait entre les branches dans les médias, c’était le désir de «nettoyer l’équipe» et la rendre conforme à l’image de l’institution qu’elle représente. Des rumeurs à l’effet que certains joueurs avaient un comportement olé olé circulaient dans le milieu, dit Jean Chabot, responsable du suivi académique pour le Rouge et Or de l’Université Laval. La décision de remercier Marc Santerre «n’est pas tant une question de football que d’image».

«Est-ce que l’Université de Montréal veut une équipe de football propre, propre, propre et blanche, blanche à l’image de la bourgeoisie québécoise? Ou bien veut-elle refléter la réalité cosmopolite de la métropole?», a demandé le chroniqueur de La presse Ronald King, qui parlait de «comportement frileux» d’une direction craignant la confrontation et complotant «derrière des portes closes».

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